Promis, promis : ça bosse dur sous le ciel d'Argentan ! Pendant que les CLIS de Prévert et de Pagnol galopent sur les expressions françaises, les CP de Prévert tissent la vie de Clémentine... Et ça avance vite, parce que y a pas à dire, question imagination, on ne leur arrive pas à la cheville à ces petits ! Je vous montre rapidement quelques brides de leurs travaux. J'attends juste que
Lydie y mette sa touche de poésie... Ce sera plus joli ;-)
Pour demain, je change ma casquette d'encadrante pour celle d'encadrée : je vais rencontrer mon jeune comité de lecture des collèges Truffaut et Rostand pour parler de mon projet de roman provisoirement appelé de manière transitoire en attendant mieux "Dentelles amères". C'est quoi qui va bien, c'est quoi qui ne va pas... J'espère bien qu'on ne me laissera rien passer !
Et en attendant, je m'imprègne de l'atmosphère des bords de l'Orne... En essayant d'oublier la neige qui n'a absolument rien à voir avec l'automne indien prévu comme décor ! Je suis donc allée prendre quelques photos de la maison qui servira de logement à ma méchante, il s'agit de l'actuel musée de la dentelle :
C'est en revanche plus difficile pour la maison de ma gentille, à savoir l'abbaye bénédictine qui accueillait l'orphelinat à la fin du 19e... Le bâtiment a subi les foudres de 44 et il n'en reste aucune trace. Heureusement que la Médiathèque compte quelques expertes ! Les images qu'elles m'ont dénichées vont m'être très très précieuses :
Les bénédictines, cependant, ont été transférées dans de nouveaux locaux... Je suis allée leur rendre visite ce matin à l'occasion de la messe. Chants grégoriens, volutes d'encens et prières en latin... J'adore ! C'était juste un peu embarrassant au moment de la communion : n'étant pas baptisée, je suis chaque fois la seule à rester assise et j'ai toujours un peu peur qu'on prenne cela pour de la provocation, alors que non, pas du tout... J'ai beaucoup de respect pour les gens qui vont au bout de leurs idées, même si ce ne sont pas tout à fait les miennes.
Et pour finir, une vue de la fenêtre de mon immmmmense appartement plein de chambres vides. Heureusement que
Lydie arrive tout à l'heure, parce que je me sens un peu, beaucoup, terriblement seule... J'aurais vraiment dû caser mes enfants dans un coin de valise, tiens, et puis mon chéri aussi, et on serait allés manger des pizzas au camembert, et ça aurait été drôlement chouette. Moult bisous à tous et ne vous inquiétez pas si j'ai des tas de mails en retard : la connexion internet est une calamité, et rien que ce post est un défi que je lance au génie de la Livebox : hein hein, je t'éteindrai et te rallumerai 15 fois s'il le faut, mais tu t'exécuteras ! Et na.