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COVID et CRIMES

La plus belle des Françaises ... par Winston Belmonte

 


La plus belle des Françaises

 

 

 

Née à Rome, il a plus de mille ans, d’un père inconnu et d’une patricienne, elle n’a cessé d’ensorceler le monde. Fréquentant les cours et les salons, elle dévoile ses charmes partout. Nul ne peut échapper à ses sortilèges. Biche ou louve délicieuse, insatiable, exigeante, irrésistible ; c’est la plus belle des Françaises !

 

Les historiens débattent toujours pour savoir, quand et où, elle commença à faire parler d’elle.

 

D’aucuns prétendent qu’à la bataille de Gisors, en 1198, la gente dame avait gagné le cœur de Richard Ier, et avec lui, tout son royaume. Elle lui aurait alors susurré à l’oreille que le droit divin était de son côté (1).

 

D’autres rapportent une anecdote un peu leste. En 1348, lors d’un bal à Calais alors que la demoiselle dansait avec son amant Édouard III Plantagenêt, elle se découvrit une cuisse d’où elle détacha une élégante jarretière. Il n’en fallut pas plus pour conquérir toute l’administration de la perfide Albion (2).

 

Mais depuis, c’est incontestable, partout où l’Angleterre a régné, on peut l’admirer radieuse quoique discrète sur les frontons des bâtiments publics, partout dans les documents officiels…

 

Cette femme est craquante à souhait ; c’est dire à quel point les artistes adorent la croquer. Il est impossible de dénombrer ses soupirants. Pensez donc que collectionner les admirateurs sur plus d’un millénaire cela représente du monde ! Rappelons-en, quand même quelques-uns.

 

Ainsi, ce François de Montcorbier ( 3), triste sire qui versifiait avec talent – et tuait à l’occasion – s’amouracha de la belle. Elle lui souffla une « Ballade », depuis fort à l’honneur, chez la Muse comme la racaille.

 

Érudit, appréciant la bonne chère et médecin de son état, Alcofribas Nasier (4), ne se lassait pas de l’admirer. C’est pour le remercier de ses caresses qu’elle lui confia un secret sur l’origine de toutes les maladies (5).

 

À peu près au même moment, la plus belle des Françaises devint également l’égérie de François Ier. Elle obtint alors de légaliser sa relation en acquérant le statut de première dame du royaume. Et comme ce que femme veut, Dieu le veut… tout ceci fut dûment consigné par écrit dans la bonne ville de Villers-Cotterêts (6).

 

Dès lors, cette maîtresse femme se déchaîna pour partout faire briller sa majesté. Je passe un siècle et ses bagatelles pour nous arrêter en l’an de grâce 1634. C’est l’époque où elle s’enticha d’un cardinal. Les échanges de billets, épîtres et belles lettres furent assidus entre la dame et la pourpre cardinalice. Le démon du midi s’en mêla et elle menaça, si on ne lui offrait pas incontinent une splendide Académie (7), de disparaître à tout jamais parmi les astres de la Pléiade. Naturellement elle triompha et, un an plus tard, le ministre du Très-Chrétien la portait sur les fonts baptismaux !

 

Avec notre fabuliste le plus talentueux elle versifia sur la folie d’un aveugle :

 

                                      Tout est mystère dans l’amour

 

                            Ses flèches, son carquois, son flambeau, son enfance :

 

                                      Ce n’est pas l’ouvrage d’un jour

 

                                      Que d’épuiser cette science.

 

                            Je ne prétends donc point tout expliquer ici :

 

                            Mon but est seulement de dire, à ma manière,

 

                                      Comment l’aveugle que voici

 

                            (C’est un dieu), comment, dis-je, il perdit la lumière ;

 

                            Quelle suite eut ce mal, qui peut-être est un bien ;

 

                            J’en fais juge un amant, et ne décide rien.

 

                            La Folie et l’Amour jouaient un jour ensemble :

 

                            Celui-ci n’était pas encor privé des yeux.

 

                            Une dispute vint : L’Amour veut qu’on assemble

 

                                      Là-dessus le conseil des dieux ;

 

                                      L’autre n’eut pas la patience ;

 

                                      Elle lui donne un coup si furieux,

 

                                      Qu’il en perd la clarté des cieux.

 

                                      Vénus en demande vengeance.

 

                            Femme et mère, il suffit pour juger de ses cris :

 

                                      Les dieux en furent étourdis,

 

                                      Et Jupiter, et Némésis (8),

 

                            Et les juges d’Enfer, enfin, toute la bande.

 

                                      Elle représenta l’énormité du cas ;

 

                            « Son fils, sans un bâton, ne pouvait faire un pas :

 

                            Nulle peine n’était pour ce crime assez grande :

 

                                      Le dommage devait être aussi réparé. »

 

                                      Quand on eut bien considéré

 

                                      L’intérêt du public, celui de la partie,

 

                                      Le résultat enfin de la suprême cour

 

                                      Fut de condamner la Folie

 

                                      A servir de guide à l’Amour (9).

 

Appréciant autant l’art culinaire que celui de la conversation galante ou philosophique on ne s’étonnera pas de la retrouver, au début du XVIIIe siècle, avec le duc de Saint-Simon à tous les petits soupers du Régent. J’y vois là la preuve incontestable que Philippe d’Orléans était un esthète et certainement pas un débauché.

 

La liste de ses amies est aussi longue que celles des messieurs…

 

Je n’en citerai qu’une, Pauline Mary Tarn (10). C’était une poétesse, issue de la meilleure société britannique. Ensemble, l’Anglo-saxonne et la Gauloise formèrent un duo de génies.

 

Ces deux jolies têtes, si bien faites, eurent plus d’un tour littéraire dans leur extraordinaire magasin d’idées  (11) :

 

Dans un vieux quartier de la ville, j’aperçus une étrange petite boutique où nul étalage et nulle enseigne n’attiraient les regards, et dans laquelle aucun marchand n’épiait les promeneurs.

 

J’entrai. Un homme dont je ne pus voir que la silhouette, tant l’ombre était impénétrable autour de nous, apparut sans bruit.

 

« Que pouvez-vous bien vendre ici ? lui demandai-je dans l’irréflexion de ma surprise.

 

— Des idées, me répondit-il d’un ton très simple. »

 

Il prit un coffret et, semblant remuer de la poussière :

 

« Seriez-vous utopiste, par hasard ? Pardon de l’indiscrétion. Voulez-vous des idées de paix et de bonheur universels ? Elles ne sont pas chères et j’en vends beaucoup en ce moment. Tenez, en voici tout un lot pour 2 fr. 50 »

 

Et, devant mon geste de refus :

 

« Ah ! vous avez raison : je ne garantis pas leur solidité. Voici maintenant une idée de financier, mais elle est extrêmement rare et coûteuse. Je ne pourrais pas vous la céder à moins de trois mille francs.

 

— Diable ! fis-je, trois mille francs, c’est… »

 

Il m’interrompit avec calme.

 

« Une idée moins neuve que celle-ci a fait la fortune d’un fondateur de trusts américains. Je n’en profite pas personnellement, parce que cela m’ennuierait trop d’être riche. Je perdrais mes amis et la considération du quartier. »

 

Quelque chose comme un reflet d’or brillait entre ses doigts.

 

« Maintenant, si, comme moi, vous méprisez l’opulence, ou si, ce qui est plus probable, cette idée vous semble d’un prix trop élevé, voici, à très bon compte, un songe de poète. Trois sous, cela est raisonnable, ne trouvez-vous pas ? »

 

Et il me montra une lueur d’arc-en-ciel emprisonnée dans une boîte de couleurs.

 

« Enfin, comme vous me paraissez appartenir à la clientèle sérieuse, je vous propose, (sa figure se plissa d’une grimace qui aurait pu être un sourire,) je vous propose une magnifique idée de libertin, tout à fait inédite, vous savez, et d’un raffinement exceptionnel. Je vous la laisserais à mille francs. Elle vaut davantage, mais c’est pour que vous reveniez souvent m’en acheter d’autres. J’en ai véritablement une collection sans pareille.

 

— Oui, dis-je, mais quelques-unes de vos marchandises me paraissent bien usées.

 

— Ah ! répondit-il avec orgueil, celles-là, comme les meubles antiques, sont justement les plus appréciées par ma clientèle. Mais ne voyez-vous rien qui puisse vous satisfaire ?

 

— Je désire une idée que vous ne pourrez jamais me vendre : une idée personnelle. »

 

La plus belle des Françaises jeta ensuite son dévolu sur un capitaine d’infanterie amoureux de Jeanne d’Arc. Dévissant des fleurs et des arbres, elle lui inspira un petit texte :

 

Dans le jardin à la française, aucun arbre ne cherche à étouffer les autres de son ombre, les parterres s'accommodent d'être géométriquement dessinés, le bassin n'ambitionne pas de cascade, les statues ne prétendent point s'imposer seules à l'admiration. Une noble mélancolie s'en dégage parfois. Peut-être vient-elle du sentiment que chaque élément, isolé, eût pu briller davantage. Mais c'eût été au dommage de l'ensemble, et le promeneur se félicite de la règle qui imprime au jardin sa magnifique harmonie (12).

 

Femme de goût, la plus belle des Françaises a depuis quelques années deux confidents algériens, Kamel Daoud et Boualem Sansal. Félicitons-la pour de si bons choix. Je renonce à vous nommer toutes ses conquêtes au Maghreb, en Afrique noire, au Liban ou dans les deux Amériques. Son cœur compte beaucoup plus d’élus dans ces contrées proches ou lointaines que le Bottin mondain n’admet de petits marquis et grands d’Espagne (13).

 

Femme de tête, donc de conviction et de courage, la plus belle des Françaises n’est pas une femme facile. Il faut la respecter. Elle a ses règles, ses usages. Il est absolument impératif de s’y tenir. Aussi, ne vous attendez pas à la voir souffrir les obscènes élucubrations de l’écriture dite « inclusive » (14).

 

Avec Ben Newick (15) de l’ambassade de Sa Gracieuse Majesté dans la Ville Lumière, avec Joachim du Bellay, soyons toujours aux côtés de la plus belle des Français pour La Deffence et Illustration de la Langue Francoyse.

 

 

 

Winston Belmonte

 

 

 

1 - « Dieu et mon droit. » Cf. https://london.frenchmorning.com/2019/11/11/pourquoi-la-devise-de-la-monarchie-britannique-est-elle-en-francais/

 

2 - « Honi soit qui mal y pense. » Cf. https://www.monarchiebritannique.com/pages/histoire/symboles-d-un-pouvoir/honi-soit-qui-mal-y-pense-une-histoire-d-ordre.html

 

3 -  Il s’agit de François Villon (1431- après 1463) auteur, entre autres, de la Ballade des pendus.

 

4 -  Anagramme de François Rabelais (mort en 1553).

 

5 -  « Vous aultres de l’autre monde dictes que l’ignorance est mere de tous les maux et dictes vray (…) » Cf. Cinquième Livre, chapitre VII.

 

6 -  Cf. l’Ordonnance de Villers-Cotterêts signée en août 1539 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordonnance_de_Villers-Cotter%C3%AAts

 

7 -  L’Académie française (https://www.academie-francaise.fr/linstitution/lhistoire) a été fondée par le cardinal de Richelieu (1585-1642).

 

8 - Une des filles de Νύξ (déesse de la nuit), Nέμεσις personnifie la vengeance divine contre la démesure. C’est à ce titre, par exemple, qu’elle entraîne le trop heureux et trop riche Crésus à sa perte lors d’une expédition contre Cyrus. Cherchant à échapper à l’étreinte de Zeus, elle se cache sous mille formes différentes avant de se transformer en oie. Mais le maître de l’Olympe se métamorphose en cygne et s’unit à elle. Némésis pondit un œuf qui fut confié à Léda et d’où sortit la fatale Έλένη, l’épouse de Ménélas le roi de Sparte, à la beauté si funeste, et enlevée par le prince de Troie, Pâris. Les Grecs combattirent dix années avant de la délivrer. C’est l’un des épisodes célébrissimes de l’Iliade et l’Odyssée d’Homère.

 

9 -  Jean de La Fontaine (1621-1695), Livre douzième, fable XVI.

 

10 - Cette femme de lettres est plus connue sous son pseudonyme Renée Vivien (1877-1909).

 

11 - Renée Vivien Le Magasin d’idées, Du Vert au Violet, Alphonse Lemerre éditeur, 1903. Cf. https://fr.wikisource.org/wiki/Du_vert_au_violet/Le_Magasin_d%E2%80%99Id%C3%A9es

 

12 - Charles de Gaulle, La Discorde chez l'ennemi, 1924.

 

13 - On appelle « grand d’Espagne » (Grande de España en castillan) un noble qui n’a pas à se découvrir devant le roi qui l’appelle « cousin » (primo en castillan) et auquel on s’adresse par le prédicat « Son Excellence » (excelentísimo señor en castillan). Cette dignité a été créée en 1520 par Charles Quint (1500-1558). Dans un sens plus large et imagé, la Grandeza de España concerne essentiellement une grandeur d’âme toute chevaleresque. Michel del Castillo nous en donne un magnifique exemple dans son récit consacré au Caudillo (Le temps de Franco, Fayard, juillet 2009, p. 369) où il rapporte la réaction du socialiste Felipe González à l’annonce de la mort du généralissime :

 

« À Séville, des adversaires politiques sablaient le champagne ; quelqu’un tendit une coupe à Felipe González qui l’écarta d’un geste : “Je ne bois pas à la mort d’un Espagnol.” La plus noble peut-être des oraisons funèbres. »

 

Le secrétaire général du PSOE (Partido Socialista Obrero Español), encore clandestin au décès de Franco, a témoigné à cette occasion de toute sa noblesse de caractère.

 

14 - Voir plus bas, à ce sujet, la déclaration de l’Académie française en date du 26 octobre 2017.

 

15 - Cf. https://parisdiarybylaure.com/the-balustrade-challenge-at-the-british-embassy/ & https://www.facebook.com/story.php?story_fbid=220876523147214&id=110186227549578&scmts=scwspsdd

 

 


Qui a fait le tour de quoi ? L'affaire Magellan ... Recension par Winston Belmonte

 




 

QUI A FAIT LE TOUR DE QUOI ?

L’affaire Magellan

Romain Bertand



Romain Bertrand est un jeune historien français spécialiste de l’Indonésie et partisan enthousiaste d’une nouvelle école historiographique qui se décrit comme « connectée ». Celle-ci impose de ne pas se limiter aux sources occidentales et d’interroger celles des autres civilisations qui sont directement concernées par le sujet traité. C’est assurément un noble objectif auquel on ne peut que souscrire. L’opus se veut une relation, plus équitable que les récits traditionnels, de la première circumnavigation attestée de l’histoire : l’expédition de Fernand de Magellan (Fernão de Magalhães v.1480 – 1521) entreprise pour la couronne d’Espagne en 1519-1522.

Il faut remercier l’historien pour la qualité de son style souvent littéraire, la richesse du vocabulaire. C’est l’œuvre d’un érudit. Le texte est complété par un ensemble très explicite de cartes et de sources tant ibériques (castillanes et portugaises) qu’orientales.

Magellan est mort en brave, à la tête de ses soldats, le 27 avril 1521 à Mactan lors d’un engagement ridicule qu’il eut pu parfaitement éviter. Les héros sont trop téméraires. Ils méprisent le danger. C’est précisément pourquoi le commun des mortels les admire tant. Le navigateur portugais, en dépit de son caractère très difficile et son manque avéré de diplomatie, appartient à l’élite du genre humain. La préparation, l’accomplissement et le succès du périple maritime autour du globe qu’il organisa et dirigea prouve la dimension exceptionnelle de l’individu. Cependant, il ne fut pas le premier à faire le tour de la terre puisqu’il décéda au milieu du voyage. L’exploit, en définitive, revient à Henrique, l’esclave indonésien du grand capitaine auquel il servit de truchement. L’interprète recouvrit sa liberté à la mort de Magellan selon la volonté consignée par ce dernier dans son testament. Il put ainsi retourner chez lui dans l’une des îles de l’immense archipel indonésien d’où la captivité l’avait ravi. C’est un clin d’œil de l’histoire qu’un Asiatique redevenant libre fut le premier homme à faire le tour de la terre grâce au génial projet d’un navigateur occidental !

L’auteur nous plonge au milieu d’une Insulinde contemporaine des grandes expéditions maritimes ibériques du début du XVIe siècle et le lecteur découvre un monde oriental essentiellement musulman mais flirtant avec l’immense civilisation confucéenne. Nous voici confrontés aux intérêts commerciaux et diplomatiques divergents de multiples petits ou grand États que les couronnes de Madrid et Lisbonne viennent bousculer, tout ceci naturellement au nom de la vraie foi ! L’hypocrisie est patente mais très équitablement partagée entre tous les protagonistes de la grande tragédie que constitue l’Histoire. Et c’est bien là que le bât blesse !

À lire Romain Bertrand, on comprend vite qu’il n’aime pas ces intrus européens. On peut même parler de détestation. Celle-ci, hélas, lui retire tout esprit critique vis-à-vis de la grande épopée du Portugais auquel il ne trouve que des défauts tandis que tout le reste de l’humanité – pourvue qu’elle ne soit pas blanche – se trouve parée de toutes les vertus. Curieux récit finalement que celui qui oppose les vilains Espagnols et Portugais, aux bons Patagons, ingénieux Indonésiens et civilisés Chinois !

Quel dommage qu’un esprit si cultivé cède ainsi à la tentation du « wokisme ».

Ainsi, dès le début de son travail (p. 13) l’auteur définit les Lusiades (Os Lusíadas) de Luís de Camões (1524 ou 1525 – vers 1580) comme un « monument de patriotisme pleurnichard » ! Rappelons qu’il s’agit tout de même d’un des plus magnifiques monuments littéraires de l’Humanité Pareille affirmation est d’un ridicule achevé et inutilement méchante. Il fallait oser écrire une telle ineptie. L’auteur a osé. C’est dire à quel degré de petitesse morale Monsieur Bertrand s’est abaissé. Honte à lui !

Winston Belmonte

 

 

Verdier, (11220 Lagrasse, France), dépôt légal : mars 2020, 14,50 

143 p. Texte (5 chapitres appelés « épisodes » = 87 p.) + Références et documentation + Carte générale et cartes par épisodes + Remerciements + Table des matières.

BIG PHARMA et le massacre en cours


  

BIG PHARMA et le massacre en cours

 

Je rappelle que le metier de pharmacien et de fabriquant de medicament est evidemment utile, et doit etre profitable et remunerateur pour etre realisé,

Ce metier consiste normalement dans un rôle technique consistant a assurer la qualité des medicaments produits, l’industrie devant avoir pour objectif avec l’aide d’un service de planification étatique ou interetatique, de fournir dans les temps les quantités utiles aux personnes.

Telle est la raison d’etre de ces fabriques et des pharmaciens.

Je rappelle également qu’a coté des personnes ayant une grande fortune personnnelle, nous sommes pour beaucoup d’entre nous, proprietaires directement ou indirectement de ces industries par le biais de nos épargnes bancaires et en actions.

La dérive actuelle est due a une derive generale des Etats, de plus en plus infeodes au privé au détriment de la démocratie.

Le modele economique de l’industrie pharmaceutique et de l’industrie de la « data » , « donnée » en français, qui sont liées dans cette affaire CRIMINELLE, est le suivant :

 

1 ) comme toute industrie, le profit est la somme des marges sur les ventes, il faut donc que la quantite de produits vendus soit la plus grande possible et que la marge, c’est-à-dire la difference entre le prix de vente et le cout de production soit la plus elevee possible, d’où les phenomenes de Dr Knock ( « tout bien portant est un malade qui s’ignore » dit le personnage de Jules Romains dans sa piece «  Knock ou le Triomphe de la médecine ») décrit par les Professeurs Claude Even et Bernard Debré ( notamment leur livre : «  Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux Broché – Livre grand format, 24 novembre 2016 de Pr Bernard DEBRÉ Pr Philippe EVEN, et ses livres sur le scandale des statines contre le cholesterol) »

 A votre avis pourquoi ces deux éminents professeurs, membre de l’academie des sciences pour l’un deux, ont-ils été « sanctionnes », persecutes par l ordre des medecins apres avoir ecrit un ouvrage sur les medicaments inutiles, sinon sous la pression d’interets prives de firmes pharmaceutiques ?

2) les medicaments sont proteges par des brevets dont la duree de validite est temporaire, pendant la duree du brevet seule la firme inventrice a le droit de produire et ensuite le medicament peut etre produit par n’importe qui et par consequent la concurrence s’exerce et le prix de vente ou la quantité vendue baissent, l’industrie est donc poussee a « trouver » toujours de « nouveaux » medicaments qui pourront etre proteges par de nouveaux brevets,

D’où la guerre des propres fabricants des medicaments pouvant servir au traitement du covid : les antiviraux (hydrocychloroquine et antibiotiques pour lesquels existent des generiques depuis des decennies) pour faire croire que seuls des nouveaux traitements tres chers pourraient etre utilisés : ex le remdesevir, ex les pretendus vaccins, ex les autres medicaments en cours d’elaboration, dont le cout est 1000 fois plus eleve que les anciennes molecules

 

3) la recherche est largement financée par les industries pharmaceutiques et autres industries privees, car les Etats ne financent plus ou pas assez les universites et hopitaux, IL  Y A DONC une corruption passive des chercheurs qui ne peuvent se permettre de produire des conclusions contraires aux interets de leurs financeurs

 

4) la carriere des chercheurs et scientifiques, universitaires, reposent sur la possibilité de faire des recherches et de publier des articles exposant leurs recherches et leurs theses : il existe des revues reputees dans divers ddomaines scientifiques, dont la specificite est que les articles publies sont revus par des « pairs » , c’est-à-dire par des scientifiques de haut niveau de la meme specialite ( ce qui pose probleme d’ailleurs pour les recherches les plus pointues pour lesquels il n’existe parfois au niveau mondiale qu’ un ou deux scientifiques..), qui relisent a plusieurs les articles proposes a la redaction, ces revues sont classees par degre de reconnaissance, A, B et le nec plus ultra est d’etre publiees dans les meilleures,  plus un chercheur a de « publications », plus il peut avoir des promotions, etre nomme professeur par exemple en France, il est egalement tenu compte du nombre de "citation » des articles publies par d’autres chercheurs de la meme specialité dans leurs propres articles, pour estimer la valeur des recherches d’un chercheur,

  or non seulement la recherche n’a presque plus de financement indépendant du « prive » c’est-à-dire des producteurs, dont la production devrait au contraire ETRE EVALUEE et CONTROLEE par les chercheurs, mais les REVUES elles memes sont aujourd’hui financees par la PUBLICITE des firmes privees, et donc controlees par elles,

d’où un evenement tel que le LANCET GATE : alors que le processus de revue par les pairs prend habituellement PLUSIEURS MOIS, plusieurs semaines au minimum en cas d’urgence, le LANCET, la plus renomme des revues en medecine, publie 48 heure apres l’avoir reçue, une etude fausse contre l’hydroxychloroquine

Le Lancet GAte, la fausse etude sur l’hydroxychloroquine qui a conduit a empecher sa prescription, alors qu’elle agit en modifiant simplifiant le PH des cellules et empeche le virus d’y demeurer, et qu’elle est connue depuis des decennies : vous avez entendu parler ? Les millions de morts en plus a la suite de cette interdiction vous avez entendu parler ?   Cette fausse etude qui a été retractee par la revue est bien un crime organisée.

Pourquoi les grands medias publics ont-ils si peu quasiment pas parler de ce scandale ?

5) Pour repondre il faut regarder le modele economique des grands medias actuels : tous finances en partie par nos impots en France mais PARTOUT au jourd’hui aux mains de grandes entreprises ou de fonds de pensions EUX MEME LIES A l’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE EGALEMENT, possedant egalement des actions de cette industrie et ayant donc interet a ses profits.

 

6) il existe des legislations concernant   les autorisations de mise sur le marche de medicaments nouveaux sont donnees , et les recommandations de medicaments pour tel ou tel usage.

Il est evident que l’interet de l’industrie pharmaceutique est que seuls les produits les plus chers beneficient de ces autorisations et recommandations.

Il faut aussi savoir que les cout des etudes pour permettre qu’une molecule soit reconnue comme recommandable pour un traitement est tres elevé et que quasiment seules les grandes firmes pharmaceutiques peuvent les financer

Il faut savoir aussi que l’autorisation d’utilisation d’un produit n’ayant pas suivi tout le parcours de tests d’un nouveau produit, qui pour les vaccins dure habituellement dix ans, soit d’un produit experimental n’est possible que s’il n’existe aucun traitement de cette pathologie.

 

D’où le LANCET GATE qui avait pour but de faire croire qu’il n’existe pas de traitement pour le covid, d’où le fait que cette affirmation fausse soit martelee sur tous les plateaux de television, d’où le fait que les medecins et scientifiques qui ont utilisé ces traitements de part le monde soient partout dans le monde quasiment sauf dans certains pays africains ou etats indiens sur lesquels l’OMS fait pression, persecutes et menaces de perdre le droit d exercer, et se voient traduire devant les ordres et tribunaux,

Quant aux risques des nouveaux produits, il y a interet a faire taire ceux qui parlent de leurs risques, dont, l’inventeur de la technique de l’arn messager, Robert Malone, ce qui explique qu’il soit banni des grands medias !

Il existe aussi un système d’autorisation temporaire d’utilisation pour une pathologie donnee.

Il est clair qu’etant donne leur cout , les etudes permettant une recommandation de molecules anciennes, et dont les medicaments ne sont plus proteges par des brevets, ne peuvent pas etre realises par les chercheurs ou petites firmes, mais des utilisations temporaires ont été demandees.

Comment expliquer que des molecules utilisees a des MiLLIARDS d’exemplaires depuis des decennies comme l’hydroxycholoroquine et l’ivermectine, qui etaient jusque la vendu en pharmacie SANS ORDONANCE , n’aient pas recçus cette autorisation d’utilisation temporaire, alors que leurs posologie et conditions d’usage sont parfaitement connus et donc sans risque lorsqu’ils sont prescrits medicalement, sinon par la corruption dont est capable le secteur pharmaceutique ?

7 ) le secteur pharmaceutique est la deuxieme industrie mondiale, le chiffre d’affaires des plus grandes firmes depasse celui de nombreux Etats, elle a tous les moyens de corrompre, la preuve la plus evidente de cette corruption est le fait qu’alors que toutes les firmes pharmaceutiques productrices des nouveaux « vaccins » ont été condamnees au PENAL pour des infractions concernant la SANTE, pour des morts et atteintes physiques, a des amendes de centaines de millions de dollars qui ne representent rien par rapport a leur MILLIARDs de dollars de profit, ces firmes et leurs dirigeants n’ont JAMAIS été Dissous et Interdits d exercice alors qu’un medecin qui tue ou meme blesse en commettant une faute volontairement est interdit d’exercice, ou qu’un etablissement qui ne respecte pas les regles d’hygiene est fermé : il est donc clair que la seule raison pour laquelle les dirigeants de ces firmes et ces firmes ont echappe a la prison et a la liquidation est la corruption dont elles ont capables

8) au niveau mondial, l’OMS est prise pour un organisme d’Etats, donc indirectement democratique au moins par le biais de la participation de la démocratie de l’amerique du nord et de l’europe, grandes puissances économiques, mais en realité,  une grande partie de son budget est finance par le secteur privé, dont 15 % au moins de son budget provient de Bill Gates et ses fondations dont le GAVI qui est une association pronant la vaccination, donc l’OMS depend des lubies de Bill Gates, dont je n’ai pas de raison de croire qu’il ait envie de tuer quiconque, surtout pas ses clients solvables, mais qui n’est pas a ma connaissance un scientifique en science medicale, et qui a par contre tout interet a developper l’industrie de la « data » des donnees, c’est-à-dire le modele economique faisant de la possession de ces donnees la premiere richesse actuelle.

Evidemment les decisions de l’OMS sont influencees par cette dépendance financiere, cela ne signifie pas que tous les personnels de l’OMS ou travaillant avec elle seraient malhonnetes mais qu’ils sont en situation de conflit d’interet par rapport la question cruciale de l a vaccination et du traitement des donnees de santé, et donc, si l’on respectait la legislation française dans ce domaine, ne devraient pas donner d’avis sur ces questions.

9)  l’industrie informatique et l’industrie en general, repose actuellement sur la possession de « donnees », il suffit d’ecouter BFM radio economique qui en parle tous les quarts de seconde, c’est-à-dire la collecte d’informations sur les personnes, chacun de nous, nos habitudes, nos gout, notre mode de vie, notre etat de santé, donnees qui ont initialement été vendus par ceux qui les collectaient dans des « fichiers de clients ou prospects », pour vendre des publicites, mais qui permettront aussi DE TOUT SAVOIR SUR VOUS, et DE VOUS REDUIRE EN ESCLAVAGE en sachant exactement OU vous etes, CE que vous etes, QUI vous frequentez, CE QUI VOUS EST necessaire, LES MEDICAMENTS dont vous avez besoinn  OU SONT conserves vos souvenirs, TOUT VOTRE ARGENT, et DE VOUS PRIVER DE TOUT CELA si vous refusez d’obeir aux ordres.

 

Conclusion :

LA MORT ET LA TORTURE PAR PRIVATION DE SOINS PAR DES MEDICAMENT EPROUVES  A ETE ORGANISEE PARCE QUE CELA RAPPORTE PLUS A L INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE ET PERMET DE CONTRAINDRE L’HUMANITE A FOURNIR A DES FIRMES PRIVEE UNE IDENTIFICATION BIOMETRIQUE ET BIOLOGIQUE PERMETTANT DE LA REDUIRE EN ESCLAVAGE TOTAL.

CHACUN DE NOUS DOIT SE DEMANDER SI PAR SOIT SON EPARGNE, SOIT SON CONFORMISME ET SON OBEISSANCE AVEUGLE AUX ORDRES, SOIT PAR SON VOTE, IL NE CONTRIBUE PAR A CE MASSACRE.


Adultes ignobles massacreurs d'enfants : voilà notre génération

 



Nous forçons des enfants a ne pas respirer normalement : torture physique avec probablement des SEQUELLES PHYSIQUES

Nous sommes des salopards

Nous injectons a des enfants qui ne courrent aucun risque des produits expérimentaux dont les effets a long terme sont encore inconnus, et dont des effets toxiques ont ete detectes des le depart par leurs fabriquants, certains jeunes en sont MORTS

Nous sommes des assassins

Nous forçons des enfants a se faire penetrer la tête avec des tiges qui leur font MAL et peur

Nous sommes des salopards

Nous punissons des enfants parce qu'ils tentent de respirer

Nous sommes des salopards

Nous martelons à des enfants qu'ils sont des dangers de mort ambulants pour leurs grands parents

Nous sommes des salopards

Des enfants petits SE SUICIDENT a cause de l'accumulation de ces souffrances

Nous sommes des assassins

Les parents vulnérables ont peur de se voir retirer leurs enfants ou de ne plus pouvoir avoir l'argent pour les elever s'ils résistent et s'opposent a la maltraitance envers leurs enfants.

Nous sommes trop laches pour empecher cela.

...


Le fin mot de l'histoire

 



Homo sovieticus de retour

 


« Zinoviev démontre ‘comment’ l’Occident est en train de se laisser posséder, non pas de l’extérieur par la conquête, ni de l’intérieur, par le procédé dit de la ‘cinquième colonne’, mais par la corruption de son être même. »

V. Volkoff (Le Point)

j avais oublié Zinoviev,

il avait oublié que homo sovieticus n'a rien de specifiquement russe, 

il se répand aujourd'hui mondialement, du moins chez les pays solvables,

prêt à injecter son poison aux enfants,

... chose que l'URSS n'avait quand même pas commise 



Hela Ouardi : Les Califes maudits - Recension par Winston Belmonte

 




Universitaire tunisienne, docteure en littérature française et spécialiste de Raymond Queneau, Hela OUARDI a récemment intégré le cercle, assez restreint, des chercheurs sérieux (et accessibles au grand public) qui enquêtent sur les origines de l’islam, en sortant – avec courage – des sentiers battus.

Cette auteure originale s’est fait connaître en 2016 avec Les derniers jours de Muhammad, ouvrage dans lequel elle s’interroge sur la fin mystérieuse du Prophète. Compilant sans relâche, mais toujours animée par la volonté de comprendre et d’expliquer ce qui peut l’être, Madame OUARDI a analysé les sources historiques et traditionnelles qui fondent les deux branches majoritaires et irréductiblement opposées de l’islam : Sunnisme et Chiisme. De cette confrontation raisonnée des textes, l’écrivaine a dégagé un récit passionnant où le fondateur du troisième monothéisme nous apparaît au soir de sa vie, dans toute sa complexité.

Avec La Déchirure, premier tome consacré à l’histoire des quatre premiers successeurs de Mahomet, l’universitaire maghrébine reprend la même méthode d’investigation. Il faut l’en féliciter car, une fois encore, le résultat est brillant.

Dans l’imaginaire collectif de l’islam, ces premiers califes sont appelés littéralement « les lieutenants (sous-entendus de l’Envoyé de Dieu) bien dirigés » (ar. الراشدون الخلفاء). En effet, après l’indépassable modèle de la cité islamique instaurée à Médine par le Prophète, ses quatre successeurs sont censés être des parangons du monarque terrestre idéal, régnant constamment sous la direction éclairée d’Allah.

De « bien dirigés », Hela OUARDI, avant tout soucieuse de vérité historique, rebaptise ces hommes d’État Les Califes maudits. Le sobriquet scandalisera les dévots, il n’est demeure pas moins rigoureusement exact et c’est ce que démontre l’ouvrage.

Ce premier tome intitulé La Déchirure nous raconte comment, alors que le corps de Muhammad n’est même pas encore enterré, deux des dix (plus proches) Compagnons du Prophète vont manigancer, comploter et conspirer en tous sens pour s’arroger un pouvoir que d’aucuns jugeront bien mal acquis.

Esprit subtil autant qu’érudit cette Tunisienne nous conte une tragédie. Car en effet, c’en est une. Pensez-donc que Fatima (ar. فاطمة) la fille chérie du Prophète âgée seulement de 29 ans mourra de chagrin quelques semaines après Mahomet non sans avoir été auparavant dépossédée de l’héritage de son père par Abû Bakr As-Siddîq (ar. الصديق بكر أبو) ! Ce premier successeur de l’Envoyé d’Allah, qui fut parmi les premiers à le rallier, se révèle sentimental mais hypocrite et faible quoique donnant parfois l’illusion de la fermeté. Il tombe presque immédiatement sous l’emprise de ‘Umar Ibn Al-Khattâb (ar. الخطاب بن عمر), homme à poigne et vrai politique qui remplacera Abû Bakr à son décès.

Dès le début de son travail, Hela OUARDI nous avertit qu’il ne s’agit pas d’une fiction mais de la réalité, même si la forme adoptée est celle d’une tragédie en trois actes comprenant respectivement 7, 3 et 5 scènes (toute une symbolique !). L’écrivaine déroule le fil d’une intrigue et nous instruit opportunément (p. 13) :

« Raconter l’histoire des premières années de l’islam est une manière pour moi de ranimer une mémoire collective fossilisée par une amnésie générale et confisquée par des forces obscures qui, sous couvert de glorification du passé de l’islam, l’ont transformé en machine de guerre. »

À défaut d’être sérieusement étudiée dans les pays du Croissant, espérons que l’œuvre de Madame Hela OUARDI sera très largement diffusée auprès des musulmans de France afin qu’ils puissent porter un regard plus objectif sur l’islam – et souhaitons-le ardemment – adhérer avec beaucoup d’enthousiasme aux valeurs d’un civilisation occidentale judéo-chrétienne qui accepte la critique et le débat contradictoire.

Hela OUARDI est une authentique fille des Lumières. Lisons-la, suivons-la !

Winston BELMONTE (le 17 juillet 2021)


LES CALIFES MAUDITS

La Déchirure

Hela OUARDI

Albin Michel, mars 2019, 234 pages, 19 €