" Vivre dans le moment présent, c'est vivre comme si l'on voyait le monde pour la dernière fois, mais aussi pour la première fois. S'efforcer de voir le monde comme si on le voyait pour la première fois, c'est de débarrasser de la vision conventionnelle et routinière que nous avons des choses, c'est retrouver une vision brute, naïve, de la réalité, c'est s'apercevoir alors de la splendeur du monde, qui nous échappe habituellement. "Pierre Hadot, La philosophie comme manière de vivre (2001)
jeudi 8 septembre 2011
Le présent seul est notre bonheur -- Pierre Hadot
mercredi 31 août 2011
André Derain, un peintre français fauviste
Après quatre ans à Paris, j'ai visité pour la première fois le Musée de l'Orangerie. J'y ai trouvé un peintre dont les œuvres m'ont laissé une impression. Il est, avec Henri Matisse, l'un des fondateurs du fauvisme.
André Derain (1880-1954)
Voilà quelques œuvres.
jeudi 14 juillet 2011
Le monde du Vaudou
5 avril - 25 septembre 2011
La Fondation Cartier, Paris
La Fondation Cartier, Paris
Le 14 juillet.
J'ai remarqué dans le métro l'affiche de l'exposition Vaudou.
Le site de la Fondation Cartier est bien construit et intéressant.
J'ai appris beaucoup de choses sur ce site.
J'ai remarqué dans le métro l'affiche de l'exposition Vaudou.
Le site de la Fondation Cartier est bien construit et intéressant.
J'ai appris beaucoup de choses sur ce site.
samedi 2 juillet 2011
At the "Philosophie & Immunologie" seminar
Yesterday, I attended a seminar of philosophy and immunology series. The speaker was Dr. Bartlomiej Swiatczak of SEMM in Milan. The title of the seminar was "Modular architecture of immune recognition in the gut". This topic is one of the most interesting areas in immunology now. His initial question is how the immune system discriminates pathogenic and mutualistic microorganisms. The answer at the present time seems to be complicated and more work needs to be done.
This series usually invites a discussant and Dr. Gerard Eberl served well as this role yesterday. Discussion extended to the fundamental problems such as definition of pathogenicity and how to view the immune system. Because it was a relaxed but stimulating meeting, I could also participate in the discussion. This was the final seminar of this season.
jeudi 30 juin 2011
The present is indeed connected to the past
During my stay in NYC, I visited my old apartment. I was surprised that I got a little nervous when I was about to see it. It may have been like meeting an old girl friend. Unfortunately I could not meet any doormen whom I knew. But the person in the photo told me whereabouts of all people. From there I followed the way to the Institute that I had taken everyday. It was a sentimental walk, but nice.
As I mentioned in the previous article, I had a chance to talk with Prof. Hammerling. He said to me an interesting thing. The reason why I entered the field of philosophy may have been linked to the fact that I had worked with a British scientist for 5 years in NYC. In fact, the same idea did occur to me a few hours before meeting him. At the time, I was at a coffee shop and suddenly asked myself why, now, I was doing something like this here in Manhattan. I felt that the past was indeed connected to the present. It was a nice feeling.
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mardi 28 juin 2011
Back from New York City
I was back from NYC this morning. The reason why I could not write in here for a month or so is that I simply did not have time for it. I had to present our work at a meeting held at The Rockefeller University in NYC. The field is new to me and I had to struggle for it. One of the difficulties was that I could not figure out how to present it to the audience of which background I did not know. But being with people in the field, I gradually had a better idea to do it. After my presentation, many specialists in the field kindly gave me a variety of suggestions. I felt happy to have an opportunity to talk at the meeting. I am grateful to the organizer's courage to include my abstract in the program.
The major objective of this trip was to see what is going on in the new field. But there was another motive. That was a very personal one. I have spent 5 years in NYC. In fact, I have worked right in front of the venue, and lived only a couple of blocks from it. So this trip became a sort of a home coming. I visited my old apartment and my workplace and had a chance to talk with Prof. Hammerling who is still active. I enjoyed every minute of it, although the noise in Manhattan was almost unbearable. Strangely enough, I found for the first time a life in the suburb of Paris calm and peaceful.
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dimanche 29 mai 2011
Les phrases d'Odilon Redon
J'ai rencontré des mots d'Odilon Redon à l'exposition " Odilon Redon : Prince du Rêve " au Grand Palais. Voici quelques phrases.
« Mon père me disait souvent : « vois ces nuages, y discernes-tu, comme moi, des formes changeants ? » Et il me montrait alors, dans le ciel muable, des apparitions d'êtres bizarres chimériques et merveilleux. » (Odilon Redon, À soi-même)
« Tout se crée par la soumission docile à la venue de l'inconscient. » (Odilon Redon, 1898)
« J'ai fait un art selon moi. Je l'ai fait avec les yeux ouverts sur le merveilles du monde visible, et, quoi qu'on en ait pu dire, avec le souci constant d'obéir aux lois du naturel et de la vie. Je l'ai fait aussi avec l'amour de quelques maîtres qui m'ont induit au culte de la beauté. » (Odilon Redon, À soi-même)
« À Bievres, se levant de bonne heure, mon père aimait commencer sa journée au fond du jardin, à lire quelques pages de Pascal, -- son auteur favori -- ou de Montaigne, de Suarès, ou de Remy de Gourmont. Mon mère, pendant ce temps, préparait avec soin -- et amour -- son modèle : un grand vase de fleurs. » (Arï Redon, 1956)
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samedi 28 mai 2011
Au séminaire de Pr. Mikoshiba
Le jeudi dernier, j'ai assisté au séminaire de Pr. Mikoshiba de Riken, Japon. Nous avons collaboré avec son équipe il y a environ 10 ans, donc c'étaient des retrouvailles agréables. Avant du séminaire, nous avons parlé des choses quotidiennes et de l'état du Japon, parmi d'autres, en écoutant de temps en temps son français. En fait, il a fait des recherches pendant 2 ans comme postdoc à l'Institut Pasteur, et tout a commencé par sa découverte ce temps-là. J'ai confirmé que son intensité de la volonté pour faire de la bonne science était encore intacte. J'y ai passé un très bon temps.
mercredi 25 mai 2011
Au Colloque Opéron à l'Institut Pasteur
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EMBO Workshop on the Operon Model and Its Impact on Modern Molecular Biology
(May 17-20, 2011; Institut Pasteur)
The review article entitled “Genetic Regulatory Mechanisms in the Synthesis of Proteins“ or in brief the “Operon model” by François Jacob and Jacques Monod was published in the Journal of Molecular Biology on June 1961 (J.Mol.Biol. 3, 318-356, 1961).
vidéo de Dr. François Jacob
La semaine dernière j'ai assisté au colloque commémorant le 50e anniversaire de la publication du modèle "opéron" par François Jacob (assis au centre, à gauche dans le diapo ci-dessus) et Jacques Monod (à droite dans le diapo) en 1961. Je me suis occupé d'écrire le compte rendu en japonais. Par conséquent, je n'ai pas eu le temps de réfléchir en français.
Cette fois aussi, j'ai pu rencontrer des gens intéressants et apprendre beaucoup de choses sur ce qui s'est passé au moment de la découverte de l'opéron qui a eu des impacts considérables non seulement sur la biologie, mais aussi sur notre vision de la vie et du monde. Ces quatre jours m'ont fait penser de l'histoire de la science, la manière de faire de la science et la nature humaine.
Au dernier jour, en démontrant des données de son laboratoire, Dr. Liz Blackburn a indiqué qu'il était important de lutter contre " les habitudes de pensée " (ou "habits of thought") pour arriver à la découverte, comme l'écrivait François Jacob dans son livre La Statue intérieure. Cette perspective est aussi essentiel à notre vie, soit privée soit sociale, pour établir la nouvelle vision du monde.
dimanche 15 mai 2011
J'ai vu le film "Pina" de Wim Wenders
Ce film en 3D est un hommage à Pina Bausch (1940-2009), danseuse et chorégraphe allemande. Elle a dirigé le Tanztheater Wuppertal pendant plus de 30 ans. Je m'étonne à nouveau que notre corps puisse produire le mouvement si magnifique et polyvalent et que son mouvement puisse exprimer l'émotion humain aussi efficacement que cela. En même temps, je me rends compte que notre corps est la plupart du temps supprimé par un certain mécanisme. Il faut de temps en temps supprimer ce mécanisme de suppression. La danse peut être une façon de le faire.
La dernière phrase était "Dance, dance... otherwise we are lost." Probablement, nous avons tous à chercher quelque chose sans savoir ce qu'il est. Sinon, comme le disait Pina, nous sommes perdus. J'ai bien aimé ce film. La sélection de la musique était également excellente.
The Interview with Wim Wenders
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