"Projet d'action violente contre les JO": un jeune de 18 ans, suspecté d'être le complice de celui arrêté il y a deux jours, interpellé

Un jeune de 18 ans, suspecté d'être le complice d'un jeune homme soupçonné d'un "projet d'action violente contre les JO" et arrêté le mardi 23 juillet, a été interpellé ce jeudi 25 juillet sur son lieu de vacances, a appris BFMTV auprès du parquet national antiterroriste, confirmation une information de RTL.

Le jeune majeur, originaire de Gironde, était identifié depuis un moment par les agents en raison de ses relations avec le premier interpellé. Les deux hommes entretenaient des liens dans la vie et sur les réseaux sociaux, selon le PNAT. Le jeune de 18 ans a par ailleurs acquis l'idéologie djihadiste.

L'enquête doit établir la réalité du projet

L'enquête doit désormais établir la réalité du projet de ces deux jeunes, rapporte une source proche de l'enquête à BFMTV, confirmant des échanges inquiétants entre les deux interpellés sur les réseaux sociaux, notamment un projet d'action violente. 

Reste à déterminer l'état d'avancement du projet, s'ils allaient le concrétiser et si l'un des deux hommes est plus impliqué que l'autre.

Ce mercredi 24 juillet, le ministre démissionnaire de l'Intérieur avait évoqué sur BFMTV et RMC le "lien" entre l'interpellation mardi d'un jeune homme de 18 ans en Gironde et la tenue de l'événement sportif international.

"Nous sommes encore sur cette affaire à éviter de donner les détails (...) mais oui, nous pensons que ça un lien", avait déclaré Gérald Darmanin.

Mardi, le jeune majeur avait été interpellé dans le cadre d'une enquête ouverte pour association de malfaiteurs terroriste criminelle en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes.

L'évocation de ce projet d'action violente s'était faite sur les réseaux sociaux, avait appris BFMTV d'une source proche du dossier. Selon le locataire de Beauvau, l'action visait des épreuves en province.

"C'est constitué"

À ce stade, les enquêteurs travaillent toujours sur les supports informatiques du jeune homme. "C’est constitué, normalement, que cette personne voulait s’en prendre aux Jeux olympiques", avait précisé le ministre démissionnaire de l'Intérieur. Si c'était le cas, il s'agirait du quatrième attentat déjoué par les services de renseignement français, "parmi les meilleurs au monde", avait salué le locataire de Beauvau.