Les acheteurs ne se précipitent pas pour acquérir les logements du village olympique

L'heure de la reconversion du village des athlètes va bientôt sonner. À l'issue des Jeux paralympiques, qui se tiennent à Paris du 28 août au 9 septembre, les promoteurs vont transformer les lieux qui auront accueilli les 14.000 participants des Jeux. À la clé notamment, 2.800 logements neufs. Mais encore faut-il qu'ils trouvent preneurs…

Pour l'instant les acheteurs ne semblent pas se bousculer pour acquérir ces logements pourtant liés pour toujours au succès des JO de Paris. En cause, par exemple, une vie de quartier encore inexistante dans cette zone répartie sur trois communes de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et l'Île-Saint-Denis). Mais aussi les taux d'intérêt qui restent, malgré leur reflux des derniers mois, nettement plus élevés qu'à la conception des projets.

Des dizaines de logements encore disponibles

Et puis il y a les prix: 7.000 euros du m² au démarrage pour des secteurs en devenir. Les promoteurs ont dû progressivement baisser leurs tarifs mais, à date, cela ne semble pas encore suffisant. Vinci Immobilier a lancé la commercialisation de la résidence Apogée, à Saint-Denis, il y a plus d'un an et 17 logements sont encore disponibles sur un total de 174. Icade, lui, a ouvert les premières ventes en mars pour l'un de ses immeubles en bord de Seine, à Saint-Ouen: sur les 88 biens à vendre, il en reste encore plus d'une quarantaine.

Les indiscrets : Les champions ont pris leur quartier dans le village olympique - 22/07

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Pour accélérer les ventes, Legendre Immobilier, allié au groupe Pichet, pour commercialiser les logements de l'Île-Saint-Denis, propose carrément d'offrir les frais de notaires, plus 2.000 euros par pièce.

Face à la suroffre du moment, Nexity et Eiffage n'ont, eux, toujours pas lancé la commercialisation des logements de leurs propres immeubles du village des athlètes. Quel que soit le promoteur, les futurs logements seront livrés en fin d'année prochaine, voire début 2026, le temps de boucler la reconversion.