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Le vice-président de Lidl France assure que 90% de ses produits "affichent des baisses de prix"

Invité sur le plateau de BFM Business, le vice-président de Lidl France, Michel Biero, a expliqué que le recul de l'inflation se faisait bien sentir dans les caddies. Des baisses de prix substantielles ont été consenties par le discounter sur 90% de son assortiment.

Le vice-président de Lidl France a mis en avant sur le plateau de BFM Business les baisses de prix répercutées dans ses magasins à la faveur d'un recul de l'inflation. Au mois d'août, selon les données de l'Insee, l'inflation est en effet repassée sous la barre des 2%. Les produits alimentaires enregistrent une hausse contenue de 0,5% sur un an et de 0,3% sur un mois.

Néanmoins la perception de ce reflux de l'inflation par les consommateurs n'est pas acquise: la faute à une hausse généralisée des prix sur deux ans de près de 11% (l'inflation annuelle était de 4,9% en 2023 après +5,2% en 2022). En conséquence, les habitudes de consommation ont été modifiées: on observe notamment chez Lidl un afflux de clients les premières semaines du mois, qui tend à diminuer ensuite pour cause de budget de "consommateurs qui sont au centime près".

Des baisses de prix sur 90% des produits référencés

"Je ne pense pas que l'on reviendra un jour à zéro", tempère toutefois Michel Biero, à propos du recul de l'inflation.

Alors, pour permettre aux consommateurs de continuer à remplir leur chariot, le discounter s'engage. "Les baisses de prix doivent commencer à se voir dans les caddies", a-t-il assuré, faisant état de négociations sévères avec les fournisseurs.

"90% de nos produits affichent des baisses de prix (...)", selon le vice-président de Lidl France.
Michel Biero, vice-président de Lidl - 17/09
Michel Biero, vice-président de Lidl - 17/09
11:04

Ces baisses de prix sont parfois supérieures à 10% et concernent aussi bien l'alimentaire que le non-alimentaire. Ce dernier poste est particulièrement concerné, ayant souffert de "déconsommation". Les arbitrages du consommateur en faveur de l'alimentaire ont en effet laissé hors du chariot cette catégorie.

Interrogé sur les 10% de produits qui ne sont pas en baisse, Michel Biero évoque les cas du café, du cacao, du sucre et du jus d'orange. Ces produits du petit-déjeuner connaissent en effet des envolées de prix substantielles notamment en raison de difficultés de production agricole (mauvaises récoltes de cacao en Afrique de l'Ouest, sécheresse au Brésil pour les oranges).

Marine Landau