RMC Sport

N’Gapeth ne sera jugé qu’en février

-

- - AFP

Star de l’équipe de France de volley récemment sacrée championne d’Europe, Earvin N’Gapeth a vu son procès pour des faits de violence sur un agent SNCF, outrage et entrave à la circulation d’un train, renvoyé au mois de février.

Temps mort demandé. Earvin N’Gapeth, qui devait être jugé ce lundi devant la 28e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris, a vu son procès renvoyé au 22 février 2016. La star de l’équipe de France de volley, qui a récemment remporté le championnat d’Europe avec un geste génial sur la balle de match, est mise en cause pour des faits de violence sur un agent SNCF, outrage et entrave à la circulation d’un train. Son absence en raison de son déplacement professionnel (un match à Vérone dimanche soir puis à Ljubljana) est à l’origine du renvoi de son jugement.

N’Gapeth : « Je n’ai jamais tabassé personne »

L’affaire remonte au 21 juillet dernier, date du retour triomphal des Bleus du Brésil avec une Ligue Mondiale en poche. Le joueur de Modène (Italie) aurait frappé un contrôleur, auquel il aurait demandé de retarder le départ d’un TGV en gare de Paris-Montparnasse afin d’attendre un ami. Blessé à l’arcade selon l’Unsa, l’agent en question aurait été contraint à une ITT de quatre jours. Une version contredite par l’intéressé. « C’est hallucinant, je n’ai jamais tabassé personne », assurait-il, il y a quelques semaines, dans l’Equipe Magazine.

Le 22 février, N’Gapeth, déjà condamné par la justice en décembre 2014 à trois mois de prison avec sursis pour une rixe dans une discothèque de Montpellier (il a fait appel), sera plus à même d’être présent au tribunal. Il est déjà acté que le débat durera deux heures, avec projection de la vidéosurveillance de la gare.

A.Bo avec M.F