Pour tout sportif de haut niveau, participer aux Jeux olympiques est un accomplissement. Le moment fort d’une carrière. Mais pour Mélanie Couzy, les JO ont aussi marqué le début d’un long tunnel. Flash-back. Avant Tokyo 2021, celle qui est gardien de la paix a déjà signé des podiums en Coupe du monde, dans la foulée d’un titre européen, en 2018. Pourtant, le jour J, elle passe totalement au travers. 25e de l’épreuve de fosse olympique au Japon, Mélanie Couzy va, par la suite, disparaître des radars. Ecartée du collectif A de l’équipe de France, celle dont toute la famille pratique le tir aux plateaux doit refaire ses preuves dans la deuxième division mondiale. Redescendre… pour mieux remonter ? Ces derniers mois, la native de Romorantin-Lanthenay a refait surface. Au meilleur moment. Qualifiée grâce à une sixième place au tournoi de qualification olympique de Rio, la policière arrive à Châteauroux sur la pente ascendante. Cela tombe bien. Elle a une histoire à régler avec les Jeux…