Son titre à Tokyo était une évidence. Si Clarisse Agbégnénou gagne à Paris, elle entrera dans une autre galaxie. Celle des 5 femmes déjà doubles championnes olympiques. Le défi est immense. Son emprise d’airain s’est faite plus lâche après la naissance de sa fille, Athéna. A 31 ans, la Rennaise découvre une génération qui n’a pas pris l’habitude de repartir giflée. Monstre de travail et d’orgueil elle a conquis un sixième titre mondial onze mois seulement après sa maternité. Son échec aux Europe 2023 (7e) lui a permis de remettre son organisation à plat. Si son judo dynamique et sa qualité d’appuis sont au rendez-vous, les autres filles peuvent se faire du souci. Elle pourra aussi donner plus qu’un coup de main lors de l’épreuve par équipe. A Tokyo, elle avait mis les Français sur la voie de l’or en humiliant la Japonaise championne olympique de la catégorie supérieure. A la maison, Agbégnénou portera aussi ses combats pour vivre avec sa fille au plus d’elle pendant la quinzaine. Plus que des JO pour elle.