Ligue 2: nouveaux investisseurs, changement de stade... Comment le Paris FC prépare sa révolution

Pas question de se cacher pour le Paris FC ni d’user de la langue de bois. Porté par un mercato résolument ambitieux cet été, avec les signatures de l’avant-centre Jean-Philippe Krasso pour 1,5 million d’euros et de l’ancien milieu marseillais Maxime Lopez, le club parisien figure logiquement parmi les favoris pour la montée en Ligue 1 aux côtés de Lorient, Metz, Guingamp ou Clermont.

La saison a parfaitement démarré avec trois victoires lors des trois premières journées de Ligue 2 et l’objectif est de poursuivre ce sans faute ce samedi avec la réception des Messins (14h30). Pour marquer les esprits et affirmer un peu plus les ambitions d’une formation dont le budget s’élève désormais à un peu plus de 30 millions d’euros.

Le Paris FC veut jouer ses matchs à domicile à Jean-Bouin

En interne, le président Pierre Ferracci (72 ans), actionnaire majoritaire et président depuis 2012, prépare également un changement d’ère, avec la certitude de quitter son poste et de sortir complètement du capital au terme de la saison 2026-2027, comme il l’a annoncé ces dernières semaines. "L'idée est bien que des nouveaux investisseurs prennent mon relais. J'espère que tout sera bouclé avant la fin de l'automne", précise-t-il dans les colonnes de L’Equipe.

Les actionnaires minoritaires, dont le Royaume du Bahreïn qui s’affiche sur le maillot, se retireront eux aussi pour laisser place à de nouveaux arrivants. D’après L’Equipe, un puissant investisseur dont l’identité n’est pas connue - mais qui ne sera pas le groupe LVMH ni un fonds saoudien - devrait récupérer 85% des parts du Paris FC. En parallèle, Ferracci pousse pour installer son club à Jean-Bouin dès la saison prochaine et ainsi quitter au moins provisoirement Charléty.

"La stratégie est d'atterrir au stade Jean-Bouin la saison prochaine", assure-t-il auprès de L’Equipe. "On commence à peine les discussions avec le Stade Français qui détient la concession."