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Montpellier-Clermont: les ultras montpelliérains se "désolidarisent" du jet de pétard lancé depuis leur tribune

Le groupe des supporters de Montpellier, la Butte Paillade 91, s'est désolidarisé, ce mardi, à travers un communiqué, de l'homme ayant jeté le pétard sur le gardien auvergnat, Mory Diaw, depuis leur tribune lors du match Montpellier-Clermont, arrêté définitivement à la suite de l'incident. Le suspect, qui n'est pas membre du groupe d'ultra, passe en comparution immédiate ce mardi.

Après le jet de pétard lancé depuis leur tribune lors de la rencontre entre Montpellier et Clermont, dimanche dernier, le groupe d'ultras montpelliérains, la Butte Paillade, était attendue au tournant. Dans un communiqué publié ce mardi midi, le collectif de supporters s'est totalement "désolidarisé de l'acte commis par une personne lambda", qui a entraîné l'évacuation sur civière du gardien de Clermont, Mory Diaw, à la 91e minute.

"Lors du match contre Clermont, s'est produit un événement d'une stupidité sans nom, qui risque d'avoir de lourdes conséquences pour le club mais également pour la tribune et notre groupe", a déclaré le groupe d'ultras de Montpellier, la Butte Pailliade 91, dans le même communiqué.

Le groupe de supporters a également tenu à préciser que le suspect en question "n'est pas membre de l'association". Interpellé et placé en garde à vue, l'homme, sous le coup d'une enquête, passera en comparution immédiate ce mardi.

L'article L332-9 du Code du Sport précise que le jet de projectile peut être puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000€ d'amende.

Des sanctions contre le club connues dès mercredi ?

Si le résultat du match, favorable au MHSC (4-2) au moment de l'arrêt de la rencontre (91e), est toujours en suspens, la commission de discipline de la LFP se réunit, elle, ce mercredi pour se saisir des incidents et décider de sanctions à venir.

D'après le règlement disciplinaire de la Ligue, la sanction indicative pour tout "jet d’engins pyrotechniques ou d’objets atteignant un des acteurs du match" est un retrait de points. Avoir match perdu et un huis clos total ou partiel est également possible pour le club recevant, c'est-à-dire, ici, Montpellier.

A titre de comparaison, le 3 décembre 2016, lors de la rencontre Metz-Lyon, Anthony Lopes, gardien de l'Olympique lyonnais, avait lui aussi été victime de jets de pétards, provoquant, également, l'arrêt définitif du match. Le club lorrain avait été sanctionné, à l'époque, de deux points en moins, plus un avec sursis. La rencontre avait été rejouée contre ce même adversaire à huis clos.

S.I.