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Les autorités attendent "des mouvements de contestation" contre DAZN et beIN Sports ce week-end

Selon les informations de RMC Sport, les autorités s'attendent à un week-end de fronde des supporteurs contre les diffuseurs lors des quatrièmes journées de Ligue 1 et de Ligue 2.

Les services de la DNLH s'attendent ce week-end à des mouvements de protestation contre les diffuseurs de la Ligue 1 et de la Ligue 2, selon les informations de RMC Sport. D'après un document diffusé très largement à l'ensemble des territoires qui accueillent une équipe de football professionnelle, les autorités s'attendent à "des actions de supporters" au cours de cette quatrième journée de championnat.

"Bâches revendicatives", nouvelles "actions" redoutées en L2

Ce "message de commandement" explique que les groupes de supporters protestent contre les tarifs d'un diffuseur comme DAZN. "A ce jour, les revendications se déroulent sur les réseaux sociaux mais pourraient prendre place dans les enceintes par l'exposition de bâches revendicatives", fait savoir le document que RMC Sport a pu consulter.

Au prix du diffuseur pour la Ligue 1, s'ajoute la protestation des supporters de Ligue 2 contre la programmation du multiplex par la chaîne beIN Sports, le vendredi soir. Les services spécialisés s'attendent à des "actions" ce week-end qui seront "susceptibles (...) de perturber la diffusion et la bonne tenue des rencontre". Plusieurs exemples sont diffusés: comme l'usage de lasers sur les caméras, des jets d'objets depuis les tribunes ou à l'extérieur des enceintes. Mais aussi des "atteintes aux biens et aux personnes visant directement les sociétés de production".

Depuis le début de la saison, plusieurs matchs de Ligue 2 ont été classés par les services de la DNLH, pour des craintes autour de ce mouvement de contestation. Certains clubs pourraient faire appel à des stadiers supplémentaires. "Quand vous voyez un Lorient-Red Star, deux clubs avec des supporters très engagés dans ce conflit, j'espère qu'une sortie de crise sera rapidement trouvée parce que la colère pourrait se renforcer", avait expliqué un directeur général d'un club de Ligue 2, il y a quelques jours, à RMC Sport.

Nicolas Pelletier