DIRECT. Ligue 1/Ligue 2: Oudéa-Castera revient sur son intervention avant les élections à la présidence de la LFP

"En tant que ministère de sports, on a un rôle pour s’assurer que les statuts soient respectés, et que l’esprit des ces statuts le soit aussi. Il était inconcevable que par ce jeu étrange des parrainages, on ait un président de la LFP connu et élu avant l'élection. Il était nécessaire d’intervenir et discuter avec tous les acteurs, et sécuriser un caractère démocratique."

"Cet épisode a confirmé la nécessité de réviser ces statuts à l’avenir, revoir ces modalités de parrainage. Les deux candidats à la présidence s’y sont engagés. Ce combat était essentiel pour moi", a déclaré la ministre démissionnaire des Sports durant l'émission RMC 'Bartoli Time'.

Claude Ferrandi, président de Bastia (2e de L2) est encore dans le flou sur la manière dont s’articulera la publicité pour le Qatar imposée aux clubs par l’accord passé entre la LFP et beIN Sports.

"Il y a effectivement une partie sponsoring, mais on ne sait pas encore ce qui va nous être demandé", a-t-il expliqué à Radio Alta Frequenza. "C’est un gros sponsor, ça veut dire beaucoup de visibilité… On ne sait pas encore de quelle manière on va nous demander de les afficher. Il semblerait qu’il y ait beaucoup de souplesse là-dessus, ça ne va pas poser de grand problème. C’est un sujet qu’on a ouvert, comme débat, attention. Il n’y a pas de logique non plus à ce que nous, on affiche le Qatar, excusez-moi. Je n’ai rien contre eux mais pourquoi mettrais-je un panneau 'Vive le Qatar' ou 'Visit Qatar'? Ce n’est pas mon sponsor, aujourd’hui. Alors après, on rentre dans quelque chose qui est quand même très complexe, ce n’est pas le seul débat."

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L'ancien vice-président macroniste de l'Assemblée, Hugues Renson, a été mis en examen jeudi à Paris pour trafic d'influence, soupçonné d'avoir œuvré à des décisions politiques favorables au PSG en échange de billets de matches prestigieux ou autres récompenses du clubs, a appris l'AFP de source proche du dossier.

Hugues Renson, 46 ans, député de Paris de 2017 à 2022 et actuellement secrétaire général d'EDF Hydro selon sa bio personnelle, a été entendu pendant de nombreuses heures par un juge d'instruction financier parisien qui l'a mis en examen en fin de journée et placé sous contrôle judiciaire, selon la source proche du dossier. D'après cette source, Renson conteste avoir commis un acte illégal. Sollicité par l'AFP, son avocat, Me Mario Stasi, n'a pas commenté.

Dans cette enquête à tiroirs ouverte à l'été 2021, plusieurs protagonistes, anciens policiers, personnalités du club ou lobbyistes, sont soupçonnés de s'être rendus des services mutuels en échange d'avantages provenant du PSG ou en faveur du club. Depuis septembre 2022, un juge d'instruction est saisi de ce dossier ouvert notamment sur les infractions de trafic d'influence et corruption, et a mis en examen plusieurs personnes dont Jean-Martial Ribes, ex-directeur de la communication du club; Malik Nait-Liman, ancien référent supporters du club et ex-policier des services de renseignement ; des policiers ou encore le lobbyiste franco-algérien Tayeb Benabderrahmane.

Des places pour les matchs du PSG en échange de faveurs?

Le nom de Renson, ainsi que celui d'une ex-conseillère de la cellule sports de l'Elysée, Charlotte Casasoprana, sont apparus dans cette enquête lors de l'"extraction des données du téléphone portable" de Ribes, indiquait l'IGPN dans un rapport daté de novembre 2023 consulté par l'AFP. Les deux ont été entendus en audition libre en mai dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

D'après ces échanges téléphoniques, le directeur de la communication du PSG sollicitait des interventions du député pour obtenir, entre autres, des "facilitations de visas ou de naturalisations", tandis qu'Hugues Renson demandait et obtenait régulièrement des places pour des matches du PSG. Le nom de Renson apparaît aussi dans l'enquête sur des soupçons de faveur fiscale accordée au club parisien lors du transfert de l'attaquant brésilien Neymar en 2017, qui fait l'objet depuis début 2024 d'une procédure distincte.

La justice se demande si l'ex-vice-président de l'Assemblée nationale a tenté d'obtenir du gouvernement des avantages fiscaux pour le PSG lors du transfert pour 222 millions d'euros (le plus cher de l'histoire) de la superstar brésilienne dans le club de la capitale.

Joseph Oughourlian, président du RC Lens, annonce dans un post publié ce jeudi sur sa page Linkedin retirer sa candidature au conseil d’administration de la LFP.

"Alors qu'un simulacre d'élection se profile, j'ai pris la décision de retirer ma candidature au futur conseil d'administration de la LFP que j'avais eu l'honneur d'intégrer en novembre 2022", écrit-il.

C’est une invitation qui a fait sourire ceux qui l’ont reçu. L’Agora des directeurs financiers, l’une des 14 communautés de l’Agora Managers Clubs, réseau de rencontre et d’échange entre dirigeants de grandes sociétés a récemment envoyé une invitation à un événement organisé le 16 octobre prochain.

Il s’agit de la deuxième série des « Dîners VIP » où se réunissent 10-15 directeurs financiers pour échanger sur une thématique. Et le mercredi 16 octobre, le Club organise le premier Dîner VIP avec Cyril Linette qui est présenté dans l’invitation comme le « futur Président de la LFP et ancien Directeur Général du PMU et de L’Equipe ».

Le thème au programme sera : « comment exécuter une stratégie, se transformer et s’adapter pour créer plus de valeur et aligner les opérations ? », parfaitement adapté au foot pro. Pour l’Agora des directeurs financiers, l’issue de l’élection ne fait en tous cas déjà plus aucun doute.

LB

Face à la polémique sur ses liens historiques avec la ville de Marseille, le groupe Pernod Ricard a annoncé qu'il renonçait à son partenariat avec le PSG. Pourtant, les liens entre le club parisien et le groupe de spiritueux ne devraient pas être totalement coupés.

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C'était dans l'After Foot mercredi soir

Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Jean-Pierre Caillot (Reims), Damien Comolli (Toulouse), Waldemar Kita (Nantes), Olivier Létang (Lille), Pablo Longoria (OM), Joseph Oughourlian (Lens), Jean-Pierre Rivère (Nice) et Juan Sartori (Monaco) sont candidats au conseil d'administration pour représenter les clubs de Ligue 1.

Du côté de la Ligue 2, trois hommes postulent: Loïc Féry (Lorient), Bernard Joannin (Amiens) et Pierre-Olivier Murat (Rodez).

Sont candidats aux postes de membres indépendants: Vincent Labrune, Cyril Linette et Karl Olive.

Les autres désignations au conseil d’administration de la LFP: Marc Keller (FFF), Laurent Nicollin (Foot Unis), Philippe Piat et David Terrier (UNFP), Jacky Bonnevay (UNECATEF), Olivier Lamarre (SAFE), Lola Pierres (SNAAF) et Eric Rolland (AMCFP).

M.Besa

"Il ne faut pas être béni oui oui, il y a toujours une forme d'agressivité dans les tribunes mais malgré tout il y a des choses sur lesquelles il faut être un peu plus ferme dans les tribunes, sur un certain nombre d'incidents. Parce que quand on parle de revenus, de ressources, il y a quand même tout le tissu économique français, des grandes puissances qui ne sont pas dans le foot. Pas un département où il y a plus de licenciés dans le rugby que dans le foot, même pas dans le sud ouest, pas un. Mais c'est le rugby qui ramasse la mise sur le plan des grands partenaires parce que le foot ne travaille pas la RSE qui est aujourdh’ui fondamentale, les valeurs associés à ton championnat. L'image du foot doit prévaloir."

"Si les clubs européens ne jouent pas la coupe de la ligue et qu’on remet la Coupe de la Ligue sans les clubs européens avec une place en Conférence League au bout, on donne quand même la possibilité à des clubs intermédiaires de gagner une coupe ce qui ne peut plus arriver dans le foot aujourd’hui."

"Il faut aller de l’avant et surtout se dire que l’industrie du foot va changer, et que si la Ligue 1, qui est déjà fragile, ne veut pas se retrouver complètement larguée, on doit se dire que les quatre ans qui viennent doivent servir à bâtir un nouveau modèle qui soit moins dépendant des transferts et des droits exclusifs. Il faut baisser les charges et développer les revenus il faut l'énergie des président de ligue 1 soit tournée vers cet objectif."

"Je pense que Canal est incontournable à la fois en tant qu'éditeur de chaîne et distributeur, ils peuvent agréger des chaînes, diffuser des programmes sur leurs propres chaînes. Je n'ai aucune idée de la stratégie de Canal avec la Ligue 1 dans les années qui viennent. Je pense qu’il fallait accompagner l’évolution avec des nouvelles chaînes, faire entrer des concurrents des opérateurs mais toujours garder un pied dans Canal. Est-ce que je ramènerais Canal à bord en tant que diffuseur, je ne sais pas. Est-ce que je peux ramener Canal à la table des négociations, oui, ça j’en suis persuadé. Moi président, ça changerait, la discussion redeviendrait possible sans présager du résultat. Avec moi on pourrait discuter, sans garantie de succès."

"Je ne vais pas faire un programme, je ne suis pas un homme politique, je suis plutôt un managerqui a tendance à ouvrir le capot et à voir ce qu’il faut faire. Il y a un sujet de crise immédiat pour les clubs. Il faut trouver des solutions de financement, de prêt, les aider à passer une crise terrible. Il faut aider DAZN à lui mettre le pied à l’étrier, le conseiller dans sa politique commerciale. C’est vrai que ça démarre moyennement parce que c'est pas bon. Il faut trouver un moyen de co-construire une politique commerciale. Il faut trouver une solution pour qu’ils aient une offre attractive. Il faut aussi que beIN signe le contrat, c'est une vraie interrogation. Il y a quand même des choses urgentes à régler. Et après, ce que je crois, c’est que ça n’a pas été bien géré ces derniers mois. D'un point de vue conjoncturel, il y a des choses à régler mais le souci du foot français est structurel on ne peut pas afficher un milliard de pertes par an hors transfert et 300 millions de pertes par an avec transfert et considérer que ce modèle va bien quand il repose sur le trading des joueurs et les droits TV. Les droits TV vont tous baisser parce que le monde a changé."

"C’est totalement exclu. C’est le foot à la papa, on est dans un monde… faut qu’on passe au 21e siècle. C’est vraiment des fake news de base pour essayer de décrédibiliser ta candidature. C’est le truc typique, je crée des crises… il a toujours fait ça. Je mets les gens dans la crise et ce sont eux qui sont accusés. C'est un fonctionnement classique, il fait ça depuis longtemps. Je pense honnêtement que ça ne trompe personne."

"Ça va nécessiter de revenir sur nombre d’administrateurs indépendants pour tenir compte de l’avis des familles du foot, de la nécessité pour la FFF de présenter un candidat et d’avoir au moins la possibilité que deux postes soient ouverts pour qu’il y ait un débat une discussion, ça fait patie de la professionnalisation du foot français."

"L’histoire est simple, il était écrit dans les statuts que de toute manière il n’y aurait pas d’élection. Il n’y avait pas de contestation de projets alternatifs possibles. Il n’y avait absolument pas d'élection prévue. Quand je me suis aperçu après m’être battu après avoir discuté avec les président que j’avais, à l’occasion des parrainages de Foot Unis, un score quasi identique à celui du président sortant, que j’ai compris que les dés étaient pipés, je me suis battu j’ai décroché le téléphone, j’ai appelé la ministre des Sports."

Fin juillet, le conseil d’administration de la LFP a validé un "deal sponsoring" d’un montant de 20 millions d’euros entre le Qatar et les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. Cet accord arrive en complément des 80 millions d’euros versés par BeIN Sports pour les droits TV de la Ligue 1, afin de diffuser une rencontre par week-end.

>> On vous dévoile ici tous les détails de ce que le Qatar a négocié dans cet accord de promotion du richissime état gazier

Ce mercredi soir, à 22h, Cyril Linette, candidat à la présidence de la Ligue de Football Professionnel, sera l'invité de l'After Foot. Autour de Gilbert Brisbois, Daniel Riolo et Kevin Diaz, il répondra aux questions sur les élections à venir et son programme pour le football professionnel français.

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Après trois journées, la Ligue 1 connaît une première pause cette saison à l'occasion de la trêve internationale. Mais l'actualité reste chargée avec la bataille pour l'élection à la présidence de la LFP. Suivez toutes les infos dans ce live.