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D1 féminine: avant un potentiel déménagement, l'OL va délocaliser des matchs

L'OL féminin, toujours à la recherche d'un stade où il sera club résident, va délocaliser au moins trois matches cette saison, ont confirmé lundi la propriétaire, la femme d'affaires américaine Michele Kang, et le directeur général, Vincent Ponsot.

En quête d'un stade où il pourra définitivement s'installer, l'OL féminin changera d'enceinte au cours de la saison. Ces rencontres délocalisées de championnat de France devraient se disputer à Bourg-en-Bresse, le 4 octobre contre Montpellier, mais aussi à Bourgoin-Jallieu et Grenoble (Isère) dans des enceintes pouvant accueillir de 7.000 à 20.000 spectateurs.

Dix rencontres sont également prévues au Groupama stadium (59.000 places) dont la capacité selon les événements peut être ramenée à 20.000 sièges en conservant seulement le premier anneau.

Plusieurs options à disposition de l'OL

L'Olympique lyonnais féminin négocie toujours avec le club de rugby de Lyon (Top 14) et la mairie de Lyon pour partager le stade de Gerland (35.000 places) dont le LOU Rugby est désormais club résident depuis le déménagement de l'OL au Groupama stadium en 2016 à Décines-Charpieu (est de Lyon).

"Les discussions sont toujours en cours avec le LOU Rugby comme avec l'OL pour jouer nos matches au Groupama stadium qui reste aussi une option pour nous", a déclaré Vincent Ponsot

"Nos supporters ne sont pas seulement basés à Lyon mais l'idée est de trouver la structure la plus appropriée pour notre équipe féminine et à sa hauteur car la seule chose que l'on répète, c'est que le terrain d'honneur du centre d'entraînement (ndlr: 1.500 places) n'est pas adapté pour le niveau de notre formation et ne répond pas aux attentes de nos supporters et de ce que l'on souhaite développer en termes d'affluence", a ajouté le dirigeant qui espère voir aboutir les discussions pour le début de saison 2025-2026.

Gagner "toutes les compétitions"

"Nous voulons aussi avancer sur le développement de la marque et le marketing tout en respectant le patrimoine du club, avoir une nouvelle communication de marque pour notre équipe. Nous sommes aussi ambitieux pour développer nos rapports avec les supporters et cela passe par la solution apportée par le stade", a ajouté la propriétaire. 

Sportivement, les deux dirigeants se sont félicités de la plus grande compétitivité du football féminin international, "une bonne chose pour son développement". 

L'OL féminin, entraîné désormais par l'Australien Joe Montemurro (ex-Juventus Turin), conserve pour son équipe "la stratégie qui a fait l'ADN du club, un mix entre des top joueuses mondiales et des jeunes issues de l'académie". 

"L'OL a l'ambition de gagner toutes les compétitions auxquelles il participe", a notamment rappelé Vincent Ponsot. 

Avec AFP