EN DIRECT - Mort de Pelé: la dépouille de la légende brésilienne est arrivée au cimetière

Les funérailles de Pelé resteront un événement populaire hors norme pour la ville de Santos. Le triple champion du monde aura été accompagné par ses proches et son peuple lors du dernier voyage vers le cimetière vertical. Ses proches, son peuple... mais pas les stars.

Tous les supporters brésiliens présents sur place se sont posés la question. Pourquoi aucune star du football national n'a fait le déplacement pour dire au revoir à la légende? "Des individualistes", crient certains. "Un football brésilien avec des clans et individualiste", pour d'autres.

La réponse est difficile à trouver. Tous les joueurs sortent une excuse. Certains sont pris par leur emploi du temps en club, comme Neymar, mais d'autres, les anciens, comme la génération 1994 ou 2002, très peu ont fait le déplacement. Cette absence régale les émissions de télévisions en Amérique du Sud. Globalement ces absences sont critiquées. Pour ses derniers moments sur le stade de Santos, Pelé aura donc surtout vu des proches, comme ses anciens compagnons au club de Santos. Des fidèles.

Nicolas Pelletier à Santos

Le corps de Pelé va reposer dans un mausolée spécialement conçu pour lui, de 200 m2, qui rappelle un stade de football, avec son gazon synthétique et des photos du "Roi", a confirmé mardi à l'AFP un responsable de la communication du cimetière.

Selon le site internet du cimetière, les mausolées permettent "de créer des espaces décorés" par les proches et de "personnaliser la mémoire de la famille".

La concession funéraire acquise par Pelé se trouve au premier étage de bâtiment, et est appelée à devenir un lieu de pèlerinage, alors que plus de 230.000 personnes ont défilé devant son cercueil lors de la veillée funèbre lundi et mardi.

Avec AFP

La pluie commence à tomner à Santos, alors que le cercueil de Pelé approche du cimetière vertical. La procession a début il y a plus de trois heures.

Depuis la maison familiale, la soeur de Pelé a assisté au passage du cortège, avant d'être interrogée par les journalistes présents.

"Je ne peux pas expliquer ce que je ressens... C'est un sentiment irréel. Un très beau sentiment, une grande gratitude, a déclaré Maria Lúcia. C'est assez difficile. Il est difficile de décrire ce que nous vivons ici. Merci à mon frère Edson, merci à mon fils Edson, à Dieu et à mes amis. Que Dieu vous bénisse tous. Vous pouvez être sûr que, où qu'il soit, il vous en sera éternellement reconnaissant."

L'organisation avait tablé sur deux grosses heures pour faire le trajet, ça prendra beaucoup plus de temps. Le cortège n'est même pas encore arrivé à l'endroit où il doit faire demi-tour.

NP 

Le cortège funèbre, qui avance presque au ralenti, passe devant le domicile de Dona Celeste, la mère de Pelé, âgée de 100 ans. Aux dernières nouvelles, cette dernière n'était pas suffisamment "consciente" pour être mise au courant de la mort de son fils.

La procession est partie du stade de Santos depuis maintenant deux heures. Le cercueil, placé sur un camion de pompier, longe actuellement la plage sur une longue avenue. Il reste encore plusieurs km à parcourir.

Gianni Infantino a fait grincer quelques dents en prenant un selfie près du cercueil de Pelé lundi. Ce mardi après-midi, le patron de la FIFA s'en est expliqué sur son compte Instagram.

"Je suis consterné après avoir été informé que je suis apparemment critiqué par certaines personnes pour avoir pris un selfie et des photos lors de la cérémonie d'hier. Dans le cas du selfie, les coéquipiers de Pelé m'ont demandé de faire un selfie de nous tous ensemble, mais ils ne savaient pas comment faire. Alors, pour être utile, j'ai pris le téléphone de l'un d'eux et j'ai pris la photo de nous tous pour lui."

"Si le fait d'être utile à un coéquipier de Pelé suscite des critiques, je suis heureux de les accepter et je continuerais à être utile chaque fois que je le pourrais à ceux qui ont contribué à écrire des pages légendaires du football", a-t-il poursuivi.

La plage est située juste à côté du chemin où doit passer le camion de pompiers qui amène le cercueil de Pelé au cimetière. Tout le monde est sorti de l'eau pour voir passer le cortège funéraire de la légende brésilienne. Dans la clinique juste à côté du passage du cortège, les personnes en fauteuil roulant et avec des minerves sont aussi dehors. Tout le monde est accoudé aux fenêtres.

Le club de Santos, qui a accueilli le cercueil de Pelé sur la pelouse de son stade pendant plus de 24 heures entre ce lundi et ce mardi, annonce que plus de 230.000 personnes sont venues dire adieu à Pelé.

Alain Giresse sur BFMTV: "Cet hommage rendu aujourd’hui est à la hauteur et à la dimension de ce qu’il était. C’est tout à fait justifié. D’une façon personnelle, j’aimerais aller me recueillir sur la tombe de Pelé. C’est comme ça quand des gens nous marquent."

RMC Sport, présent sur place, a mis pratiquement 40 minutes pour faire moins d’un km. Plus on avance dans la ville, plus la foule s'épaissit. Des groupes de supporters de Santos mettent l'ambiance à l'avant du cortège. Ce dernier est escorté par un dispositif de sécurité impressionnant. Le convoi ne sera jamais de retour pour 16 heures (heure française) au cimetière.

NP

Plusieurs dizaines de personnes sont venues rendre hommage à Pelé en bas de la maison de sa mère. Présente sur place, la famille de la légende brésilienne semble apprécier ces marques d'affection. Pendant ce temps-là, le cortège funéraire continue son chemin en direction du fameux "cimetière vertical" où reposera le triple vainqueur de la Coupe du monde.

Le cercueil continue sa procession dans les rues de Santos en direction du cimetière. Il va notamment longer la mer. À son passage, la population lance des pétales de rose. Comme a pu le constater RMC Sport sur place, des applaudissements nourris sont également entendus lorsque la dépuille du "Roi" Pelé passe.

Les rues de Santos sont pleines à craquer

L'hélicoptère transportant Lula, nouveau président du Brésil, approche du stade de Santos où il rendra hommage à Pelé. Il est arrivé sous les acclamations du public présent autour du stade. (NP)

Lula va arriver dans un peu plus d'une heure à Santos. Le nouveau président du Brésil va se recueillir devant le cercueil du Roi. Le dispositif de sécurité autour du stade est colossal comparé à hier. Il faut rappeler que les tensions sont fortes dans le pays et depuis son investiture le président doit composer avec une sécurité maximale sur toutes ses sorties avec du public.

NP

À l'extérieur du stade, c'est beaucoup plus facile d'accès par rapport à hier les personnes mettent moins de temps à venir se recueillir devant le cercueil de Pelé. Lula fera son apparition à 13 heures.

NP

Selon les médias locaux, plus de 100.000 personnes se sont succédé à Vila Belmiro pour dire adieu au Roi. Certains ont attendu plusieurs heures, alors que la veillée doit se terminer ce mardi à 10h (14 heures en France).

D'autres évoquent même que le stade des 150.000 a été passé.

De nombreux supporters de Santos ont chanté à la gloire du Roi Pelé tout en agitant des drapeaux et en craquant des fumigènes.

Présent à la veillée funèbre du Roi Pelé au stade de Santos, Neymar Sr a rendu hommage à l'ancien numéro 10 en l'embrassant sur le front.

Alors que quelques médias avaient affirmé que Neymar serait présent au Brésil pour la journée d'hommage à Pelé, la star du PSG était finalement lundi à l'entraînement du jour avec l'ensemble de ses coéquipiers parisiens, en France. C'est son père, Neymar Sr, qui a fait le déplacement jusqu'à Santos pour dire au revoir au triple champion du monde brésilien. Et cette absence fait réagir.

Lors de l'émission "Brasil Urgente", le présentateur José Luiz Datena, a affirmé qu'il était gêné par l'absence de l'attaquant parisien. C'est comme ça dans plusieurs émissions au Brésil, et les réactions sont les mêmes chez les supporters de Santos qui ne comprennent pas la non-apparition du "Ney" dans cette journée historique pour le football brésilien. Certains ont commenté les posts sur les réseaux sociaux du PSG pour demander la "libération" de Neymar afin d'assister aux funérailles de la légende.

"Si vous appuyez auprès du PSG, il venait. Si Neymar voulait être libéré, il venait, explique le présentateur au cours de son émission. Neymar aurait très bien pu faire pression sur le PSG pour venir ici. Il a déjà pressé plusieurs fois le club pour venir à des fêtes, pourquoi ne pas demander au PSG pour dire au revoir à Pelé ? Je pense que Neymar, en tant que joueur brésilien, avait l'obligation de venir voir le cercueil de Pelé pour lui dire au revoir. C'était important pour le football brésilien". 

NP

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A 19h20 au Brésil, 23h20 en France, la configuration ne change pas trop dans les rues autour du stade de Santos. Elles sont pleines à craquer, et cela va se passer comme ça une bonne partie de la nuit. Le soleil commence à se coucher. Certains Brésiliens se demandent même s'ils arriveront au bout de cette attente avant demain 10h, heure locale.

Normalement, aucun problème pour l'acheminement vers le stade. Pour faire passer le temps, certains écoutent la radio, d'autres font des rencontres avec les personnes autour d'elles. Un véritable moment de partage dans les rues de Santos avec les télévisions du monde entier encore en direct pour faire vivre ce moment d'histoire. 

NP

Venu se recueillir ce lundi près du cercueil de Pelé au stade Urbano-Caldeira, Neymar Sr a confirmé que son fils n'assisterait pas à l'enterrement ce mardi. Mais son entourage sera là pour soutenir les proches du 'Roi'.

"Triste moment pour la famille et pour nous tous. Aujourd'hui, c'est pour soutenir la famille, nous avons beaucoup perdu. Il a inspiré tant de gens et le sport, il nous a fait arriver ici aujourd'hui. Il a inspiré toutes les générations, il a toujours été une référence, a déclaré Neymar senior auprès des médias locaux. C'est pourquoi mon fils m'a demandé d'être ici à sa place. Pour apporter un soutien à la famille. Nous savons ce que c'est de perdre quelqu'un et nous n'avons pas seulement perdu un athlète, nous avons perdu un citoyen, la personne Pelé, Edson Arantes. Cela nous rend tristes. Aujourd'hui, nous rendrons hommage à la famille. Non, Neymar ne va pas venir."

NP

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Neymar Jr ne s'est pas rendu au Brésil afin d'assister aux funérailles de Pelé. En l'absence de la star du PSG et de la Seleçao, formée dans le club de Santos, c'est son père qui est venu se recueillir auprès du cercueil du 'Roi. Comme les autres fans venus saluer Pelé, Neymar Sr est présent au stade Urbano-Caldeira de Santos ce lundi.

Avec NP

Un cortège est prévu demain à Santos pour accompagner le cercueil de Pelé du stade Urbano-Caldeira jusqu'au cimetière vertical où il sera enterré. Le cercueil de l'ancien n°10 brésilien devrait être transporté dans un camion de pompier de 14h à 16h (heure française). Le trajet s'effectuera le long de la plage et prévoit un passage devant le domicile de la mère de Pelé. Un dispositif policier sera mis en place pour contenir la foule qui devrait se rassembler pour l'occasion. Les obsèques auront lieu en présence des proches du triple champion du monde, décédé à 82 ans.

NP

C'est la nouvelle idée de Gianni Infantino, président de la FIFA. Présent au Brésil où ont lieu les cérémonies en hommage à Pelé, il a expliqué que la FIFA allait demander à tous les pays du monde de renommer un stade en l'honneur du Brésilien.

Contrairement à une information qui circulait, indiquant qu'il était arrivé au Brésil dimanche soir pour assister à la veillée, Neymar était bien à la reprise de l'entraînement du PSG ce lundi matin.

Edinho, fils de Pelé, et Ze Roberto, qui a porté le maillot numéro 10 de Pelé à Santos en 2006 et 2007 font partie des porteurs du cercueil de Pelé qui est amené sur la pelouse du stade de Santos.

"J'arrive avec beaucoup d'émotion, de tristesse, mais aussi avec un sourire car il nous a aussi donné le sourire. A la Fifa, nous rendrons hommage au "Roi" et nous demandons au monde entier de respecter une minute de silence", a déclaré le patron de l'instance à son arrivée.

La police a interdit aujourd'hui l'utilisation de drones à Vila Belmiro. Comme pour l'investiture de Lula, tout drone non autorisé en l'air sera abattu, selon Globo. Sur place, les forces de l'ordre sont déployées en nombre.

Alors que les fans sont de plus en plus nombreux aux abords du stade Urbano-Caldeira, le corps de Pelé est arrivé dans l'enceinte du Santos FC, escorté par la police.

En marge de la rencontre de la 17e journée de Ligue 1 entre Lens et le PSG dimanche, Thierry Henry a rendu un vibrant hommage au "Roi" Pelé sur Prime Video.

"C'est vraiment triste. Le Roi est mort, mais ce Roi est éternel. Tant qu'il y aura du foot, tant qu'il y aura une Coupe du monde, on parlera toujours de Pelé. C'est une inspiration pour toutes les générations, quoi qu'il arrive, jusqu'à la fin des temps. Tout le monde était Brésilien ce jour-là. Pelé représente énormément pour le foot. Mais certaines légendes ne meurent pas et ce sera toujours pour la vie. Merci pour tout."

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Lucas habite à quelques mètres du stade Vila Belmiro à Santos. Cet ancien joueur du club sera l’un des privilégiés lors de la journée hommage réservée à Pelé. Depuis sa grande terrasse, le fan du triple champion du monde dispose d’une vue imprenable sur l’enceinte. Il raconte son Pelé.

>> Notre reportage à Santos pour l'hommage réservé à Pelé

Certains commencent à attendre devant le stade de Santos pour être le premier à 14h demain à pénétrer dans l'enceinte. Ce soir c'était un certain Emilio, avec son sac à dos, qui était numéro 1 sur la ligne de départ. Un fan de Pelé avec un polo noir de Santos. Mais plusieurs autres entrées sont prévues. Réponse ce matin.

N.Pelletier

Selon les informations de l'Equipe, Neymar devrait être présent pour les obsèques de Pelé. Le joueur du PSG, qui était suspendu avec son club contre Lens, est arrivé au Brésil.

Lundi, le cortège funéraire de Pelé prendra la route qui sépare Sao Paulo de Santos. Les caméras des télévisions du monde entier seront présentes pour diffuser cet hommage en direct. Le convoi s’arrêtera au stade Vila Belmiro et le cercueil de Pelé sera installé au centre de la pelouse. Les Brésiliens pourront se recueillir devant son cercueil avant les funérailles annoncées pour mardi dans la journée au Memorial Necropole Eucumênica.

Deux jours pour célébrer le "Roi", deux jours pour un hommage de star au Brésil. Lundi, très tôt dans la matinée, le cortège funéraire de Pelé prendra la route qui sépare Sao Paulo de Santos. De l’hôpital Albert-Einstein, où son décès a été déclaré jeudi soir, au stade Vila Belmiro du Santos FC, des milliers de Brésiliens seront normalement amassés au bord de la route. Le cortège, protégé par la police militaire, devra parcourir un peu moins de 100 kilomètres pour atteindre sa destination au sud de Sao Paulo. L’ambiance s’annonce exceptionnelle et l’hommage à la hauteur du personnage dans les rues de Santos.

Dans cette ville de moins de 500.000 habitants, Pelé sera chez lui, avec les siens. Le cortège passera même une dernière fois devant la demeure de sa maman, âgée de 100 ans, ce sera l’une des images fortes de la journée de lundi. Les caméras des télévisions du monde entier seront présentes pour diffuser cet hommage en direct. Le convoi s’arrêtera au stade Vila Belmiro et le cercueil de Pelé sera installé au centre de la pelouse. Tous les Brésiliens, à partir de 10h (heure locale, 14h en heure française) pourront honorer pendant 24h leur idole.

Plusieurs personnalités et l’entourage de l’ancien joueurs sont attendus dans les tribunes. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, devrait être présent pour l’occasion. Une autre personnalité sera normalement présente, le nouveau président du Brésil, Lula. Les Brésiliens pourront se recueillir devant son cercueil avant les funérailles annoncées pour mardi dans la journée au Memorial Necropole Eucumênica, un cimetière vertical où la légende reposera au neuvième étage. Pour ce moment, uniquement la famille et les proches du "Roi" auront accès à cet endroit.

NP

Même s'il est encore tôt à Sao Paulo, l'agitation autour de l'hôpital Albert Einstein est redescendue depuis vendredi soir. Les médias sont encore nombreux devant la grande porte de l'hôpital pour les directs. Et sur le devant de la route ne reste que quelques affiches pour rendre hommage à Pelé. L'agitation devrait recommencer à partir de dimanche après-midi avec le départ de l'ancien joueur de Santos. 

Une ambiance spéciale entre deux grandes actualités au Brésil : la mort de Pelé jeudi soir et l’investiture de Lula demain en tant que président du Brésil. Vendredi soir, la plupart des radios généralistes dans la région de Sao Paulo ouvraient leurs journaux avec cette actualité politique très importante.

Et dans les rues de Sao Paulo il n’y a pas d’agitation particulière après la mort du roi. De nombreux habitants ont d’ailleurs quitté la ville pour les fêtes de fin d’année. Les Brésiliens expliquent surtout que tout le pays s’était préparé moralement à la mort de la légende depuis plusieurs semaines. Au musée du Football le maillot porté par Pelé lors de la finale victorieuse de la Coupe du monde de 1970 a été mis en avant : résultat l'affluence a doublé depuis hier matin.

Mais le moment que tous les Brésiliens attendent désormais c’est l’hommage qui sera rendu au stade de Santos, à quelques kilomètres de Sao Paulo, lundi à partir de 12h. Des images s’annoncent exceptionnelles avec des milliers de Brésiliens qui vont venir se recueillir devant le cercueil de la légende qui sera placé au centre du stade de Santos. Une veillée funebre de 24 heures, avant des funérailles mardi en présence uniquement des membres de la famille. 

NP

L'ancien attaquant de l'Olympique Lyonnais, Fleury Di Nallo, a affronté la légende brésilienne Pelé au début des années 60. Il raconte se souvenir au micro de BFM Lyon.

"J'étais tellement heureux de jouer contre Santos, qui était quasiment l'équipe du Brésil, avec celui qui est peut-être le meilleur joueur de tous les temps, Pelé. Je me souviens qu'il est arrivé face à moi au milieu de terrain, il m'a fait un petit pont, j'étais scotché. C'est la première et la dernière fois qu'on m'a mis un petit pont. Il savait tout faire. Il aurait peut-être même pu jouer gardien. Accélération, double accélération, pied gauche, pied droit... On est rentrés bras dessus bras dessous aux vestiaires. C'était un plaisir énorme. J'ai expliqué tout ça à mes copains de quartier quand je suis rentré à Gerland. Ils n'y croyaient pas ! J'ai deux photos très importantes dans mon portable : c'est Pelé et De Gaulle qui me remet la Coupe de France, deux personnages hors du commun."

"Au nom de Manchester City, toutes nos condoléances à sa famille. Le football est ce qu'il est grâce à ce genre de personnes. Avant que le numéro 10 ne soit juste un numéro, il est devenu quelque chose de spécial, chaque joueur veut porter le numéro 10. Ce qu'il a fait pour le football est là et restera, a confié Pep Guardiola en conférence de presse, en hommage au "Roi"Pelé.

"Je ne l'ai jamais vu jouer, j'ai parlé avec des gens qui ont dit qu'il était le plus grand pour eux. Ce qu'il a fait, pas seulement gagner trois Coupes du monde, les buts et il incarnait un renouveau (...) Pelé, Maradona, Cruyff, Messi, Beckenbauer, Cristiano Ronaldo, ces joueurs seront éternels."

Un hommage sera rendu à Pelé avant les rencontres de la 18e journée du championnat anglais de football, qui débute ce vendredi avec Liverpool-Leicester et West Ham-Brentford, a annoncé la Premier League au lendemain de la mort du "Roi" brésilien.

Les joueurs et les arbitres portertont un brassard noir et une minute d'applaudissements sera observée avant le coup d'envoi, tandis qu'une photo de Pelé sera diffusée sur les écrans des stades.

En Italie, une minute de silence sera observée dans les stades lors de la prochaine journée de Série A disputée le 4 janvier, a annoncé ce vendredi la fédération italienne de football (FIGC) dans un communiqué.

Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Patrice Motsepe a estimé vendredi que le "Roi Pelé", décédé jeudi, était "une source d'inspiration unique pour le continent africain" qui "vivra à jamais dans le coeur et l'esprit des amoureux du football".

Pour le patron du football africain, la mort du légendaire Brésilien "est une perte énorme pour les supporters et les amateurs de football". Motsepe, propriétaire du club sud-africain des Mamelodi Sundowns, a également salué "son engagement pour améliorer les conditions de vie des pauvres et des marginaux".

Mort jeudi à l'âge de 82 ans, Pelé aura entretenu tout au long de sa vie des rapports complexes avec la politique. Si beaucoup lui ont reproché une passivité gênante pendant les années sombres de la dictature brésilienne, lui a toujours revendiqué de n'être ni activiste ni béni-oui-oui.

>>> On vous explique tout ici

Présent face à la presse ce vendredi, le Brésilien de l'OL Tetê a salué la mémoire de Pelé.

"C'est une nouvelle triste, cela a attristé le monde entier. C'est un choc. L'image que je garde c'est ce qu'il nous a donné. Il a révolutionné le football. J'ai souvenir de son match à la Coupe du monde à 16 ans quand il fait passer le ballon au-dessus du défenseur et marque un but fantastique, a indiqué l'ailier. Le pays est triste. Le Brésil est meutri car c'est quelqu'un qui a révolutionné le football et notre pays. Le Brésil est en deuil. On se doit de continuer ce qu'il avait mis en place."

Présenté par de nombreux joueurs comme le meilleur footballeur de l'histoire, Pelé n'a pourtant pas remporté le moindre Ballon d'or pendant sa carrière. On vous explique pourquoi par ici.

Andrei Girotto, joueur brésilien du FC Nantes, a rendu hommage à son compatriote ce vendredi en conférence de presse.

"Pelé c’est le roi du football, pour moi le foot représente une grande part de ma vie, glisse-t-il. Et lui c’est le roi de ce sport. On a perdu le roi, c’est triste pour les Brésiliens, c’est triste pour tous ceux qui aiment le foot. On va se souvenir de toutes les choses qu’il a fait sur le terrain. Il a révolutionné le foot avec ses dribbles et ses buts. Depuis que je suis tout jeune, on me parle de Pelé. Là-bas (au Brésil) c’est un phénomène. Il a gagné trois Coupes du monde, donc tous les Brésiliens le remercient pour ce qu’il a fait."

Contrairement aux autres stars mondiales, Pelé n’a jamais évolué en Europe pendant sa carrière et est resté fidèle au club de Santos pendant 18 ans, entre 1956 et 1974. Mais les propositions n’ont jamais manqué. Et même le Paris Saint-Germain a tenté sa chance pour tenter d’accueillir l’icône auriverde, comme l’a rappelé le journal Le Parisien après sa mort.

>>> L'histoire du presque transfert de Pelé au PSG par ici

Joint par RMC Sport, Marcus, l'assistant de Pelé, n'a pas caché sa tristesse au moment d'évoquer la disparition du Roi.

"Je suis très triste, confie-t-il. C'est une grande émotion, c’est un grand de ce monde (qui part). Je suis très mal. Nous sommes ensemble depuis 40 ans, c’est toute ma vie... (...) C’est très dur pour moi et ma famille."

Marcus va désormais travailler au dernier hommage que le Brésil veut rendre à son icône. "Nous devons tout organiser, nous sommes un peu perdus mais nous allons travailler, glisse-t-il. (...) Toute la famille était à côté de lui. Nous allons voyager à Sao Paulo demain pour la rencontrer. Je suis actuellement à Rio, je pars demain pour organiser tout ça." 

Pelé et Diego Maradona ne se sont jamais affrontés en match officiel mais les deux légendes du football ont déjà été réunies lors d’une émission de télévision présentée par l’Argentin. Ce moment de complicité a refait surface après la mort du "Roi" brésilien ce jeudi.

>>> On vous raconte cette histoire ici

Les images du "Roi", mort ce jeudi à l'âge de 82 ans, tournent en boucle sur les télévisions de la planète, inondent les réseaux sociaux et phagocytent la Une des sites internet des journaux, avant leur parution.

>>> La revue de presse internationale par ici

Le Christ Rédempteur, trônant au sommet du celèbre Corcovado, a été allumé aux couleurs du drapeau du Brésil jeudi soir en hommage à Pelé.

Pelé, décédé jeudi à l’âge de 82 ans, s’est rendu à plusieurs reprises en France, notamment en 1971 où il avait pu mesurer sa popularité planétaire, comme le rappelle Philippe Tournon, ancien attaché de presse de l’équipe de France alors journaliste à L’Equipe, ce vendredi dans Apolline Matin sur RMC.

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"Je me souviens d’une tournée de 1971 où il était en visite à Paris avec un programme de ministre et L’Equipe m’avait envoyé pour le suivre en me disant: ‘tu ne le quittes pas’, sourit-il. La belle affaire! Il n’y avait pas de convoi pour la presse, j’avais réquisitionné Pierre, mon petit frère, et lui avais dit d’attendre dans la voiture à Orly. J’avais essayé de le suivre dans un gymkhana incroyable de motos et de voitures de presse jusqu’à l’hôtel au pied de la Tour Eiffel et je l’avais suivi comme ça toute la journée. C’était un garçon extrêmement simple, d’un milieu modeste qui n’avait surtout pas la grosse tête. Vu l’effervescence qui entourait chacun de ses déplacements, il ne pouvait pas ignorer sa notoriété mondiale."

Edson Arantes do Nascimento était plus connu comme Pelé, surnom hérité d’une erreur de prononciation de sa part quand il était enfant et qui est resté malgré le peu d'attrait de l'intéressé.

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Ils auront accompagné le "Roi" jusque dans les derniers instants. Depuis une semaine, l'entourage de la légende brésilienne s'est relayé pour être présent autour de lui dans sa chambre de l'hôpital Albert Einstein de Sao Paulo.

Jeudi matin, un cercle très fermé était présent auprès du triple champion du monde avant finalement l'annonce de son décès dans la soirée. Ses filles, Flavia et Kely, la dernière à avoir publié une photo sur les réseaux sociaux de la légende brésilienne, mettant en avant sa lutte et sa foi face à la maladie.

Il y avait aussi sa mère Céleste Arantes, âgée de 100 ans. Sa troisième femme Marcia Aoki, très protectrice. Ses fils étaient aussi là ainsi que Pépito et Marcus, ses bras droits durant des années. (AP)

Le gouvernement brésilien a décrété trois jours de deuil national au pays après la mort de Pelé, ce jeudi des suites d’un cancer du côlon. Toute la nation pleure son "Roi", triple champion du monde et perçu comme le plus grand joueur de tous les temps.

Le président brésilien Jair Bolsonaro a décrété un deuil de trois jours pour la mort jeudi du légendaire footballeur Pelé, dans un décret publié au Journal Officiel. "Le deuil officiel est décrété dans tout le pays (...), une marque de respect après le décès d'Edson Arantes do Nascimento, Pelé", des suites d'un cancer à 82 ans, peut-on lire dans ce décret.

Zagallo, coéquipier de Pelé lors des titres mondiaux du Brésil en 1958 et 1962 puis sélectionneur lors du sacre de 1970, a salué jeudi sur Instagram la mémoire du "plus grand de tous", après la mort de Pelé à 82 ans.

"Mon ami, avec qui j'ai partagé tant d'histoires, de victoires et de titres, laisse un héritage éternel et inoubliable", a écrit Zagallo, 91 ans, l'un des trois seuls à avoir remporté la Coupe du Monde en tant que joueur et sélectionneur avec l'Allemand Franz Beckenbauer et le Français Didier Deschamps.

Ronaldo: "Quel privilège de venir après toi, mon ami. Ton talent est une école par laquelle tout joueur devrait passer. Ton héritage transcende les générations. Et c'est ainsi qu'il continuera à vivre. Aujourd'hui et toujours, nous te célébrerons. Merci, Pelé. Repose en paix."

>> L'hommage de Ronaldo

Vinicius: "Roi, majesté, modèle. Pelé est l'amour, la générosité. Le joueur qui a changé le football, le plus grand de tous, nous a quittés. Toujours des mots d'affection et de motivation à mon égard. J'ai lu et gardé tous les messages que tu m'as envoyés. Lorsque tu m'as soutenu dans un moment délicat ou lorsque tu as célébré mes réalisations.

"Et quel honneur de t'avoir honoré lors de la célébration de mon premier but en Coupe du monde. L'orgueil définit la fierté. Heureusement, j'ai pu dire dans la vie à quel point tu seras toujours ma référence. Ton héritage ne sera jamais oublié."

Michel Platini (L'Equipe): "Il était Monsieur Football, l'histoire du football, la découverte du football, tout le football. En 1970, j'ai 15 ans, et j'avais grandi avec sa figure dans mon imaginaire. Mon père me parlait de Pelé, et à l'école, d'ailleurs, je signais « Peléatini » (sourires). Même si on ne le voyait pas toujours jouer, on ne parlait que de lui. Ce n'était plus un homme, ce n'était plus un footballeur, c'était le Dieu du football. (...) Je suis très, très ému. C'est ma vie. C'est mon histoire. C'est Pelé. C'est mes rêves. J'ai vu ses buts, ses exploits, et je n'ai jamais oublié sa Coupe du monde 1970."

Lula, président du Brésil: "J'ai eu le privilège que les jeunes Brésiliens n'avaient pas: j'ai vu Pelé jouer, en direct, à Pacaembu et Morumbi. Jouer, non. J'ai vu Pelé donner un spectacle. Parce que quand il recevait le ballon, il faisait toujours quelque chose de spécial, qui se terminait souvent par un but."

"J'avoue que j'étais en colère contre Pelé, car il a toujours massacré mes Corinthiens. Mais, avant tout, je l'admirais. Et la colère a vite fait place à la passion de le voir jouer avec le maillot numéro 10 de l'équipe nationale brésilienne."

"Peu de Brésiliens ont porté le nom de notre pays aussi loin que lui. Aussi différente du portugais que fût la langue, les étrangers venus des quatre coins de la planète ont vite trouvé le moyen de prononcer le mot magique : 'Pelé'."

Didier Deschamps: "Avec la disparition de Pelé, le football perd l'une de ses plus belles légendes, si ce n'est la plus belle. Comme toutes les légendes, le Roi semblait immortel. Il a fait rêver et continuait à faire des générations et des générations d'amateurs de notre sport. Qui n'a pas rêvé, enfant, d'être Pelé ? Avec son numéro 10, il a mis sa virtuosité technique, son audace, sa créativité au service de ses équipes et notamment celle du Brésil avec qui il a remporté trois Coupes du Monde. Pelé, c'était l'alliance de la beauté et de l'efficacité. Son talent et son palmarès resteront gravés à jamais dans nos mémoires. A sa famille, à ses proches et au peuple brésilien, j'adresse mes sincères condoléances et toute ma sympathie. Le roi restera le roi, pour toujours."

Vitorino Hilton (RMC): "En tant que Brésilien, j’ai vu d’autres joueurs exceptionnels dans le football. Pelé, je ne l’ai pas vu jouer en vrai, seulement en vidéo. Mais ces images suffisent pour savoir que c’était le plus fort."

La nouvelle est tombée ce jeudi soir et tous les fans de football ont forcément le coeur qui saigne, qu'ils aient connu ou non Pelé... La légende brésilienne est décédée à 82 ans. Jean-Michel Larqué a vu jouer le Roi du football. Il a même eu l'occasion de l'affronter. Il raconte cette anecdote sur RMC.

>> L'hommage de Larqué à Pelé

"Nous avons tous découvert une fantastique équipe du Brésil lors du Mondial 1958. Pelé avait 17 ans. On se demandait comment on pouvait aussi bien jouer au football à cet âge. Il avait éclairé de toute sa qualité, tout son génie, cette Coupe du monde, et ce n'était que le début d'une grande aventure. Moi j'ai eu la chance de jouer contre lui, quelques minutes, lors de l'inauguration des Nocturnes à Colombes, il y avait eu un match de gala avec une sélection de Saint-Etienne et Marseille, en 1971, contre Santos. Pelé était en pleine gloire après son troisième titre de champion du monde. Il y avait un petit trophée en jeu pour ce match de gala. A la fin du temps réglementaire, nous étions à égalité. Les tirs au but arrivent. C'est lui qui se présente en premier pour Santos. Le deuxième qui se présente pour Santos... encore Pelé. On lui a expliqué qu'il fallait cinq tireurs différents ! Il aurait bien voulu frapper les cinq ! C'était un peu la fin de sa carrière, il avait 31 ans. C'était un génie, il ne récitait pas le football, il inventait le football."

Neymar sur Instagram: "Avant Pelé, le 10 était juste un numéro. J'ai lu cette phrase quelque part, à un moment donné de ma vie. Mais cette belle phrase est incomplète.
Je dirais qu'avant Pelé, le football était juste un sport. Pelé a tout changé. Il a transformé le football en art, en divertissement. Il a donné une voix aux pauvres, aux Noirs et surtout : il a donné de la visibilité au Brésil. Le football et le Brésil ont élevé leur statut grâce au Roi !
Il est parti, mais sa magie restera. Pelé est ETERNEL !"

>> L'hommage de Neymar à Pelé

La LFP adapte son protocole d’avant match : une minute d’applaudissements honorera la mémoire du Roi Pelé juste avant OM-Toulouse et Nice-Lens (21h).

Noël Le Graët, président de la FFF, sur BFMTV : "Je l'ai admiré, j'ai un peu son âge. Il est complet, c'est un homme tellement respectable, c'est important dans la vie, il a toujours été beau, sincère, respectueux. Il n'y en a pas d'autres comme ça. C'est la disparition d'un énorme joueur, il n'y en a pas d'autres de ce niveau. Un hommage de la FFF ? Dès demain on prendra contact avec la fédération brésilienne, j'enverrais quelqu'un au Brésil pour être proche de sa famille. Vous l'appelez le Roi Pelé et vous avez raison, il avait tout : la technique, les buts, la classe, l'élégance, c'est incomparable. Un homme de sa qualité qui se conduit de façon exemplaire après une carrière phénoménale et mondiale, c'est un homme respecté par le monde entier. Techniquement, il est encore incomparable aujourd'hui, il est au dessus du lot. Sa vie a été exemplaire."

"Mes plus sincères condoléances à tout le Brésil, et en particulier à la famille de M. Edson Arantes do Nascimento. Un simple "au revoir" au roi éternel Pelé ne suffira jamais à exprimer la douleur qui étreint tout le monde du football en ce moment. Une inspiration pour tant de millions de personnes, une référence d'hier, d'aujourd'hui, de toujours. L'affection qu'il a toujours manifestée à mon égard était réciproque dans tous les moments que nous avons partagés, même à distance. Il ne sera jamais oublié et son souvenir restera à jamais gravé dans la mémoire de chacun d'entre nous, amoureux du football. Repose en paix, Roi Pelé."

>> L'hommage de Cristiano Ronaldo à Pelé

"Le Jeu. Le Roi. L’Éternité", écrit sur Twitter le président de la République, Emmanuel Macron, en réaction à la mort de Pelé.

"Inspiration et amour ont marqué l'aventure du roi Pelé, qui s'est éteint en paix ce jour. Amour, amour et amour, pour toujours."

"La CBF pleure le décès d'Edson Arantes do Nascimento, Pelé, ce jeudi à l'hôpital Albert Einstein de São Paulo. Pelé était bien plus que le plus grand sportif de tous les temps. Notre roi du football a été le plus grand exposant d'un Brésil victorieux, gagnant qui n'a jamais eu peur face aux difficultés. Garçon noir, pauvre et né à Trois Coeurs ("Três Corações"), Pelé nous a montré qu'il y a toujours un nouveau chemin. Il a promis à son père une Coupe du monde et nous a présenté trois, en plus de marquer 95 buts en 113 matchs avec le maillot jaune. Le roi nous a donné un nouveau Brésil et nous ne pouvons que remercier son héritage."

Quelques minutes après l'annonce officielle du décès du roi Pelé, sa fille, Kely Nascimento, a publié sur son compte Instagram une publication touchante en hommage à son père. On y voit les mains des proches du Brésilien accompagnées d'un message : "Tout ce que nous sommes c'est grâce à toi. On t'aime infiniment. Repose en paix."

Le Roi Pelé, décédé ce jeudi à l'âge de 82 ans, laisse l’empreinte du plus grand joueur de l’histoire du football, même un demi-siècle après s'être retiré des terrains. Entre un palmarès XXL, des records à la pelle et des actions de légende, le Brésilien incarne l’histoire du football.

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Le Roi n'est plus. Décédé ce jeudi à l'âge de 82 ans, Pelé quitte la planète ballon rond avec le statut, pour beaucoup de meilleur joueur de l’histoire du football. Seul triple vainqueur de la Coupe du monde, le Brésilien a multiplié les records et laissé une trace indélébile sur le jeu. Portrait d’un géant à jamais dans les mémoires.

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Le roi Pelé s'est éteint ce jeudi 29 décembre 2022 à l'âge de 82 ans, selon plusieurs médias brésiliens dont le quotidien O Globo. Une information confirmée par l'AFP et la famille de l'ancien joueur dela Seleçao.