Argentine: une "sanction exemplaire" réclamée contre Dibu Martinez après son coup de sang lors de la défaite contre la Colombie

Le craquage de Dibu Martinez ne passe pas en Colombie. Après la défaite de l’Argentine à Barranquilla, mardi en éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (2-1), le gardien de 32 ans a violemment frappé une caméra tenue par un reporter qui souhaitait l’interroger sur la pelouse. Un geste fermement condamné par l’association colombienne des journalistes sportifs. "Cette agression est une atteinte à la liberté d’expression, peut-on lire dans un communiqué. Nous demandons à la Fifa une sanction exemplaire contre Emiliano Dibu Martinez, qui n’est pas un bon exemple pour les nouvelles générations."

Après leur revers au nord de la Colombie, les joueurs de l’Albiceleste sont apparus particulièrement remontés, persuadés d’avoir été lésés par l’arbitrage. En cause, notamment, un penalty controversé accordé aux Cafeteros à l’heure de jeu et transformé par James Rodriguez.

"J’étais très en colère", témoigne le caméraman

Jhonny Jackson, le journaliste victime de la colère de Dibu Martinez, a livré son témoignage sur l’incident. "Au coup de sifflet final, en tant que cameraman, je suis toujours à la recherche de réactions", a-t-il expliqué, dans des propos rapportés par TyC Sports. "J’entre sur le terrain et j’en cherche. Je vois Dibu, qui fait signe à un gardien remplaçant, et je m’approche de lui. Et tout d’un coup, Dibu m’a frappé."

Le reporter est tombé au sol sous l’impact du coup dans sa caméra. "J’étais en colère, très en colère, parce que je travaillais, tout comme lui. Mais je n’ai rien dit", a-t-il précisé. Avant d’adresser directement un message au portier d’Aston Villa: "Je voulais te dire de rester calme, mon frère. Tout le monde a déjà perdu un match".