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OL-PSG: les images de chaos au péage de Fresnes après les affrontements entre supporters lyonnais et parisiens

Ce samedi, avant la finale de la Coupe de France entre l'OL et le PSG, les supporteurs des deux camps se sont retrouvés au péage de Fresnes-lès-Montauban (62) pour en découdre, laissant place à des images de chaos.

Un bus calciné. Voila ce qu'il restait samedi soir de l'effroyable élan de violence qui s'est produit au niveau du péage de Fresnes-lès-Montauban en marge de la finale de Coupe de France entre le PSG et l'OL. Les deux groupes de supporteurs n'auraient pourtant jamais dû se croiser au niveau de ce péage de l'A1 situé à une dizaine de kilomètres de Lille.

La carcasse du bus en feu au péage de Fresnes après affrontements entre supporteurs parisiens et lyonnais le 25 mai
La carcasse du bus en feu au péage de Fresnes après affrontements entre supporteurs parisiens et lyonnais le 25 mai © AFP

30 supporteurs blessés

Si les images des affrontements font froid dans le dos, le bilan reste assez léger. 30 supporteurs ainsi que huit policiers ont été blessés au niveau de ce péage. Le président Emmanuel Macron, présent à Lille pour la finale de Coupe de France, avait condamné "avec la plus grande fermeté" ces violences. En plus du bus incendié, deux autres ont été endommagés selon la préfecture du Nord.

"Je regrette toute violence qui se fait sur le dos du football", a commenté après le match l'entraîneur du PSG, Luis Enrique. Alexandre Lacazette, a lui indiqué que les joueurs avaient vu les images avant la rencontre. "C'est triste au foot d'en arriver là", a-t-il dit.

La carcasse du bus en feu au péage de Fresnes après affrontements entre supporteurs parisiens et lyonnais le 25 mai
La carcasse du bus en feu au péage de Fresnes après affrontements entre supporteurs parisiens et lyonnais le 25 mai © AFP

Au mauvais endroit au mauvais moment?

Le préfet du Nord, Bertrand Gaume, a détaillé le récit des incidents. Un convoi de supporteurs, escorté par la police, a croisé celui des supporteurs adverses, "arrivé au mauvais endroit" et "à un mauvais timing", au niveau du péage. Un retard de deux heures a entrainé la fortuite rencontre entre les bus.

Pour ce qui est de l'attaque, l'initiative de cette dernière reste encore très floue. Les deux camps se rejettent la faute. "Il y a eu des rixes très violentes", avant l'intervention "très rapide" des forces de l'ordre, selon Bertrand Gaume. Les supporteurs lyonnais, dont le bus a été incendié, sont arrivés avec un gros retard au stade puisqu'ils ont pris place en tribunes à la 69e minute de jeu.

La finale de la Coupe de France nourrissait les inquiétudes des autorités puisque la rencontre était classée 5 sur une échelle de 5 par les services de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme.

VN