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"Les Trois Mousquetaires": comment l'escrimeur Yannick Borel a entraîné les acteurs du film

Dans le Super Moscato Show sur RMC, le champion olympique français d'escrime, Yannick Borel, raconte comment il a apporté de "l'aisance avec l'arme à la main" à plusieurs acteurs des "Trois Mousquetaires", à l'affiche depuis le 5 avril.

Il n'y a pas Athos, Porthos ni Aramis sans combats d'épée. Avec Les Trois Mousquetaires: D'Artagnan à l'affiche des salles de cinéma depuis ce mercredi 5 avril, François Civil, Vincent Cassel, Pio Marmaï et Romain Duris ont dû apprendre à manier les armes pour rendre les séquences de combat suffisamment crédibles. Pour mener à bien cet apprentissage, la production de ce projet à 36 millions d'euros a fait appel au champion olympique français d'escrime et spécialiste de l'épée Yannick Borel.

"J'ai essayé d'apporter aux acteurs un peu d'aisance avec l'arme à la main, qu'ils puissent dissocier les bras et les jambes, et qu'ils arrivent facilement à faire des enchaînements", raconte le quintuple médaillé d'or mondial guadeloupéen, invité mercredi du Super Moscato Show sur RMC.

"Ce sont des monstres de travail, ils apprennent vite"

"On était souvent dans un dojo de taekwondo à Montreuil, détaille-t-il. Ça m'arrangeait, ce n'était pas loin de l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance à Paris, ndlr). Les séances commençaient par un échauffement, puis du déplacement. Il a fallu leur apprendre à se mettre en garde et à se déplacer. (...) Ensuite, on a commencé avec des vraies armes d'escrime, mes épées en l'occurrence. Puis on est passé à la rapière (épée longue et fine très utilisée au XVIe et XVIIe siècle)".

Également épaulées par le champion du monde de ju-jitsu Vincent Parisi, en qualité de préparateur physique, les stars du box-office français n'ont manifestement pas eu de grandes difficultés. "Ce sont des monstres de travail, ils apprennent vite. J'ai des vidéos de François Civil qui fait de l'escrime comme s'il en faisait déjà depuis un an", assure Yannick Borel, précisant qu'il n'y a pas eu de casse pendant les séances. "Est-ce que je leur ai fait mal? Non, le but n'était pas de les dégoûter".

Le film à l'affiche est le premier des deux chapitres concoctés pour retracer l'oeuvre d'Alexandre Dumas, qui a déjà fait l'objet de nombreuses adaptations cinématographiques depuis plusieurs décennies.

https://twitter.com/julien_absalon Julien Absalon Journaliste RMC Sport