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Euroligue: Monaco éliminé en quarts de finale par Fenerbahçe

Au terme du match 5 des quarts de finale de l'Euroligue, Monaco s'est incliné face à Fenerbahçe (79-80) après prolongation, et sort de la compétition dès les quarts de finale.

Monaco a été éliminé de l'Euroligue de basket, battu après prolongation par le Fenerbahçe (80-79) dans le cinquième et ultime match de leur série des quarts de finale, mercredi en Principauté.

La Roca Team, à l'ascension fulgurante, connaît un premier coup d'arrêt et ne disputera pas le Final Four de la reine des compétitions européennes de club une deuxième année de suite. Auteur de cinq points, Jordan Loyd a regretté au micro de Skeek de ne pas avoir réalisé une meilleure performance: "Je n'ai pas joué mon meilleur basket, j'aurais dû prendre mes responsabilités. Il va falloir rebondir. C'est une grande équipe, on a eu beacoup d'opportuntiés, c'est comme ça."

Mike James a pourtant tout donné

Il devait assumer son statut de meilleur marqueur de l'histoire de l'Euroligue. Si Mike James a été un combattant important de Monaco, il n'a pas permis à son équipe de retrouver le Final Four. Il a pourtant inscrit 20 points, et quelques uns resteront gravés dans les mémoires des supporteurs monégasques de longues années, comme son flotteur à 30 seconde de la fin de la prolongation (79-77). Mais ça n'a pas suffi.

"Il dit qu'il n'est pas leader", explique son entraîneur, Sasa Obradovic. "Moi, je lui réponds "Si tu mènes le groupe par ton jeu, ta prise de risque, ton agressivité. Il faut savoir quand le faire." Et c'est exactement ce qu'il a fait contre Fenerbahçe. Monaco était sur le point de rendre les armes quand l'Américain a fait du James.

Un panier à trois points qui a mis le feu à la salle Gaston-Médecin pour permettre à Monaco de revenir dans le match (66-67) à 1'52" du terme de la rencontre, et permettre ensuite à Elie Okobo d'aller chercher la prolongation. Pourtant, sa première période a été compliquée. James a eu droit à une défense de feu, notamment de la part du Grec Nick Calathes, mais aussi des grands du Fener contre lesquels il n'a jamais craint d'aller au duel.

JO avec AFP