F1: l'ingénieur vedette de Red Bull Adrian Newey rejoint Aston Martin

Les derniers bruits de couloir étaient justes: longtemps pressenti chez Ferrari après l'annonce de son départ de Red Bull, Adrian Newey s'est finalement engagé avec Aston Martin. Maître de l'aérodynamisme et de la conception de monoplaces, impliqué dans la quête de 25 titres, l'ingénieur star de la Formule 1 devient directeur technique de l'écurie britannique. Il est aussi "avant tout" actionnaire, selon les mots employés par le propriétaire canadien Lawrence Stroll lors d'une conférence de presse organisée mardi 10 septembre.

La prise de fonctions se fera le 1er mars 2025. Ce qui laissera quelques mois à Adrian Newey pour travailler sur le design de la monoplace de Fernando Alonso et Lance Stroll pour 2026, année de la prochaine révolution du règlement technique de la Formule 1. "Dans ses nouvelles fonctions, Adrian a de quoi s'occuper: un nouveau règlement technique pour 2026, l'intégration des moteurs Honda (l'écurie est actuellement motorisée par Merecedes, ndlr), des carburants de pointe fournis par Aramco et la toute nouvelle soufflerie de la discipline", détaille le communiqué d'Aston Martin.

"J'ai été très inspiré et impressionné par la passion et l'engagement que Lawrence (Stroll) met dans tout ce qu'il entreprend. Lawrence est déterminé à créer une équipe de classe mondiale. Il est le seul propriétaire majoritaire d'une équipe à s'engager activement dans le sport", déclare Adrian Newey.

Les discussions avec Ferrari n'ont pas abouti

Avant de rejoindre Aston Martin, l'ingénieur britannique de 65 ans doit encore conclure son chapitre chez Red Bull, qu'il quitte en raison des luttes d'influence et de l'affaire Christian Horner. L'écurie autrichienne avait précisé que son départ se ferait au terme du premier trimestre 2025 et après "le développement final et la livraison de la première hypercar de Red Bull, la très attendue RB17".

À l'époque, une signature chez Ferrari, avec l'idée de dessiner la future monoplace de Lewis Hamilton, était considérée comme une affaire presque conclue. Mais les discussions n'ont pas abouti. Frédéric Vasseur, patron de l'écurie italienne, l'avait récemment confirmé dans les colonnes de L'Équipe: "Il avait sans doute une autre idée de ce que je pensais pour lui".