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Économie

Sacs plastiques interdits au supermarché: pourquoi on en trouve toujours

En France, les sacs en plastique sont interdits par la loi depuis 2016 aux caisses des supermarchés. Mais pourquoi est-ce qu’on en trouve toujours?

Direction le marché, avec Yohann, qui vit en région parisienne. Il a écrit à RMC pour poser une question: “Pourquoi dois-je encore subir plein de sacs en plastique en allant au marché, je pensais qu’ils étaient interdits?”.

En effet, les sacs plastiques sont interdits pour des raisons écologiques, depuis 2016, aux caisses des supermarchés. Une interdiction étendue à tous les commerces l’année suivante. Sauf s’ils sont compostables, biosourcés ou s’ils sont d’une épaisseur de 50 microns.

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Ça nous concerne : Sacs plastiques, pourquoi en trouve-t-on toujours ? - 17/09
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Une interdiction qui change la donne

Ainsi, comment peut-on le savoir? Les sacs compostables se dégradent au même rythme que les végétaux. Ce type de plastique doit se décomposer à 90% en moins de six mois, c’est la norme. On les repère au logo “Ok compost” qui doit impérativement figurer dessus.

Ensuite, les sacs biosourcés, c'est-à-dire fabriqués en partie à base de végétaux: canne à sucre, pomme de terre, maïs, par exemple. Ils doivent porter un marquage qui indique la norme qu’il respecte, comment et où ils doivent être jetés.

Enfin, les sacs de plus de 50 microns sont faciles à repérer: ce sont les sacs opaques et épais qu’on trouve encore aux caisses des supermarchés. Ils sont autorisés parce qu’on considère qu’ils peuvent être réutilisés. La réalité, c'est que la plupart d’entre nous en achètent trop, donc ils finissent quand même à la poubelle.

Si les sacs en papiers se dégradent beaucoup plus vite que le bioplastique, cela reste des déchets à usage unique. L’idéal, c’est d’avoir un bon vieux cabas de marché, qu’on réutilise jusqu’à épuisement. Avant l’interdiction des sacs plastique classiques, on en consommait 17 milliards chaque année en France. Aujourd’hui, 8 milliards: c’est deux fois moins, mais c’est encore trop.

Pour écrire à RMC, une adresse: canousconcerne@rmc.fr

Amélie Rosique