Lorsqu’elle se réveille dans un cimetière et comprend qu’elle est morte, Alisik doit s’adapter à son nouvel environnement où cinq fantômes l’accueillent gaiement. Si elle a d’abord de la difficulté à se faire à sa nouvelle situation, d’autant que les renseignements qu’elle peut glaner sur son destin son pauvre, la rencontre de Ruben lui donne envie de s’accrocher encore un peu à ce qui lui reste de vie…
Bande dessinée au visuel très accrocheur, le premier tome de la série Alisik installe le décor et amorce une histoire où les mystères sont nombreux. Accessible à un large public, la bande dessinée peut intéresser les plus jeunes comme les plus vieux.
Alisik rappelle dès les premières planches l’univers de L’étrange Noël de Monsieur Jack de Tim Burton et il faut bien le dire, les dessins sont magnifiques. On est dans un style gothique très girly et le soin apporté aux détails permet une relecture intéressante. Habile avec les reliefs et le mouvement, Vogt Helge parvient à faire sortir les personnages des cases. En outre, le mélange des styles avec une bande dessinée généralement traditionnelle mais entrecoupée de pages enluminées avec quelques vers ou encore les règles de vie des Postmortems dans un grimoire viennent raviver l’intérêt.
Bémol toutefois, l’histoire de ce premier tome est un peu mince. Oui le décor est placé et il y a quelques amorces d’intrigues avec le mystère entourant l’accident de Ruben, le promoteur du centre et la mort d’Alisik, mais elles ne sont pas encore assez exploitées et on sort du récit avec l’impression de n’avoir eu finalement qu’une mise en bouche. Heureusement, le deuxième tome, Hiver, vient de paraître et risque d’en offrir plus. À suivre !
Merci aux éditions Le Lombard pour la bande dessinée !
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